Temps ordinaire - 18e semaine
Lundi 1er août 2022
Saint Alphonse-Marie de Liguori, évêque et docteur de l'Église
"Jésus avait besoin de se mettre à l'écart.
Mais lorsque des malades, des affamés, s'approchaient de lui,
sa compassion l'emportait toujours sur sa soif de solitude.
Au cœur de nos vacances, restons ouverts à l'inattendu qui vient bousculer nos projets."
(Sr Bénédicte de la Croix, cistercienne)
Soyons aussi, à l'image de Jésus, des êtres de compassion
pour les malades, pour les affamés et assoiffés de toutes sortes
que nous rencontrons sur la route de notre vie.
Temps ordinaire - 18e semaine
Dimanche 31 juillet 2022
Un prêtre de passage nous disait un jour que nous, les humains, avions le "syndrome du bec de perroquet", c'est-à-dire que nous avons tendance à refermer le bec sur tout ce qui passe,
à refermer les mains sur notre avoir au lieu de les laisser ouvertes et vides
afin de recevoir, d'être en état d'accueil.
Les temps que nous vivons, la planète qui est en triste état à cause de nos surconsommations,
nous incitent à vivre davantage en "sobriété",
pour que notre planète soit habitable et bienfaisante pour tous.
Plus encore, aujourd'hui, le Christ nous dit que tous les biens,
aussi légitimes qu'ils soient, ne sont que "passagers"
et ce ne sont pas eux qui nous apportent la vie, mais bien l'accueil du Dieu Amour,
l'accueil de nos frères.
Pour accueillir, il nous faut ouvrir les mains, lâcher ce que nous serrons contre notre cœur,
pour recevoir de Dieu la Vie que la mort ne fait pas mourir.
Temps ordinaire - 17e semaine
Samedi 30 juillet
Saint Pierre Chrysologue, évêque et docteur de l'Église
Le psaume 68 pourrait avoir été chanté et prié par Jérémie,
persécuté par ses compatriotes à cause de son appel incessant à la conversion (première lecture),
mais aussi par Jean-Baptiste, exécuté dans sa prison, pour une chose futile (évangile).
Nous pourrions aujourd'hui prier pour toutes ces personnes qui sont persécutées
à cause de leur droiture, de leur rectitude, de leur attachement à Jésus Christ.
Et nous pourrions aussi prier ce psaume
avec Jésus qui l'a aussi prié bien des fois durant sa vie de juif pieux et,
certainement, au moment de sa passion.
Temps ordinaire - 17e semaine
Vendredi 29 juillet 2022
Saintes Marthe, Marie et Lazare
Jésus aimait aller à Béthanie
où Marthe, la maîtresse de maison, Marie, sa sœur et Lazare, son frère l'accueillaient
avec amitié, affection et tendresse.
Jésus, comme nous tous, avait des amis, et des amis chers.
Rendons grâce pour les amis qui nous sont donnés, pour les bons moments passés avec eux.
Sachons leur être présents non seulement quand tout va bien,
mais aussi quand ils sont dans l'épreuve et qu'ils ont besoin d'écoute, de présence et d'affection.
Le Livre des Proverbes dit qu'un "véritable ami est un trésor" !
Prions également pour tous ceux et celles qui n'ont pas d'amis,
qui ne peuvent compter sur eux et qui souffrent de cette solitude affective.
Temps ordinaire - 17e semaine
Jeudi 28 juillet 2022
"Le royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer,
et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon,
et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde.."
Matthieu 13, 47-53
"Quand nous paraitrons devant le Seigneur,
il y aura, comme dans le filet de pêche, du bon et du mauvais dans notre vie.
Le Seigneur purifiera ce qui est mauvais pour que nous puissions vivre auprès de lui en toute sainteté,
mais si notre vie, n’a été que méchanceté, que comédie chrétienne,
trouvera-t-il assez de bon pour ne pas nous rejeter ?
Dans la miséricorde il y a l’appel a la vérité, il y a l’appel à la conversion, il y a une réelle relation d’amour entre la personne qui demande pardon et celle qui pardonne. La miséricorde de Dieu s’inscrit dans cet amour. Le Seigneur est toujours prêt à nous pardonner nos fautes, et parce qu’il nous aime, parce qu’il veut que nous vivions avec lui éternellement il nous appelle à la conversion, à la sainteté dès maintenant." Passionnistes de Polynésie
Temps ordinaire - 17e semaine
Mercredi 27 juillet 2022
Il y a deux jours, en la fête de saint Jacques,
Paul nous disait que nous portions un "trésor" dans notre cœur, ce trésor étant le Christ Seigneur. Aujourd'hui, l'évangéliste Matthieu nous invite à "rechercher" ce trésor qu'est Jésus Christ et son royaume. Pour le trouver, pour le désirer, pour le laisser vivre en nous,
il faut "vendre tout ce que nous possédons"...
c'est-à-dire qu'il nous faut sans cesse faire des choix,
car les choses, parfois nous "possèdent", nous pouvons en être esclaves
et cela est une entrave pour la recherche de Jésus Christ et de son royaume.
Les choix impliquent toujours que nous laissions quelque chose :
on ne peut tout choisir..
si on choisit un métier, on laisse tous les autres..
si on choisit un mari, une femme, on renonce à tous les autres...
Si on choisit tel ou tel sport, tel ou tel loisir, on renonce aux autres...
Qu'ai-je à "laisser" ? À quoi dois-je renoncer
pour que Jésus Christ devienne le "trésor" de ma vie, la perle fine de mon cœur ?
Nous faisons mémoire en ce jour de la bienheureuse Marie-Madeleine Martinengo.
Née en Italie, à Brescia, en 1687, contre l'avis de son père,
elle entre chez les Clarisses capucines de Brescia en 1705.
Elle y fut maîtresse des novices durant plusieurs années, puis abbesse du monastère
et eut une influence considérable sur les nombreux visiteurs.
Elle se distingua surtout par sa haute contemplation, ses austérités et ses nombreux charismes.
Elle reçut les stigmates du Christ. Elle connut aussi bien des contradictions et des persécutions
qui la poussèrent parfois au désespoir.
Elle meurt de la tuberculose le 27 juillet 1737.
Nous faisons aussi mémoire de sainte Alphonsa, clarisse, première sainte indienne,
née en 1910, dans le Kerala, en Inde.
Dès son adolescence, elle résiste à sa famille qui veut la marier.
Elle entre chez les clarisses enseignantes. Les enfants l'aiment beaucoup pour sa douceur enjouée.
Mais elle contracte une maladie qui la fait longuement et douloureusement souffrir.
Sans jamais se plaindre, elle unit ses souffrances à celles du Christ pour le salut du monde
et meurt le 28 juillet 1946.
Temps ordinaire - 17e semaine
Mardi 26 juillet 2022
Saint Joachim et sainte Anne, parents de la Vierge Marie
"Louons Anne et Joachim pour leur descendance,
car le Seigneur leur a donné la bénédiction promise à tous les peuples."
(Ouverture de la messe de ce jour)
Le pape François a voulu que ce jour soit, chaque année,
la Journée des personnes âgées.
Nous pourrions, aujourd'hui, faire un geste auprès d'une personne âgée :
une visite, un téléphone, un service rendu, un geste d'affection...
Temps ordinaire - 17e semaine
Lundi 25 juillet 2022
Fête de saint Jacques le Majeur, apôtre
Le trésor que nous portons, c'est la Bonne Nouvelle de l'amour de Dieu pour les hommes,
c'est Jésus Christ lui-même qui demeure en nous et que nous avons à "donner" au monde,
comme les apôtres le firent au long des âges et des siècles.
Mais ce trésor inouï, nous le portons dans les "vases d'argile" que nous sommes,
pauvres, fragiles, inconstants, parfois infidèles, comme les apôtres le furent.
Nous ne sommes pas les propriétaires de ce "trésor" qu'est Jésus Christ.
Lui, avec la puissance de l'Esprit veut faire des merveilles,
passant par nos pauvretés, nos faiblesses et nos fragilités.
Rendons-lui grâce pour ces apôtres qui, du milieu même de leurs faiblesses ont su annoncer Jésus Christ,
et marchons nous-mêmes sur leurs traces !
Temps ordinaire - 17e semaine
Dimanche 24 juillet 2023
" Pensez-vous une seconde, dit Jésus, que Dieu (qui est le Père au-delà de tout)
serait moins bon pour vous que le plus aimant des pères et des mères existant en ce monde ?
Si Jésus dit cela c’est que certaines personnes pensaient que Dieu pouvait être source de maladie,
de catastrophe ou de mort, parfois.
Jésus répond que cela n’a pas de sens.
Qu’il est impensable de le voir nous donner quelque chose d’immangeable ou une tentation trompeuse comme un serpent, impossible que Dieu soit source de souffrance et de mort
pour nous comme s’il donnait un scorpion.
Jésus n’en dit pas plus. Il est le prédicateur d’une théologie modeste, fonctionnelle :
il affirme que Dieu n’est jamais source de mal, qu’il répond toujours, à sa façon,
mais toujours bienfaisante. C’est la base.
Cela suffit pour le prier et ne pas craindre de le déranger grossièrement.
Et si nous ressentions colère ou déception, que cela nous fasse cogner plus fort à sa porte,
nous battre et nous cramponner à sa Parole comme Jacob,
prier encore tant que nous n’aurons pas reçu sa bénédiction."(Pasteur Marc Pernot)
Nous faisons mémoire de la bienheureuse Louise de Savoie, née en 1462.
À la mort de son cher mari, en 1490, Louise se dépouille de tous ses biens
et entre dans un monastère de Clarisses, réformé par sainte Colette, à Orbe, en Suisse.
Elle passe de la vie de château à celle d'humble moniale et meurt en 1503