Dans la parabole des "vignerons homicides" est comme concentrée
l'histoire des relations de l'humanité avec son Dieu.
Dieu ne cesse de faire alliance avec l'homme et l'homme tout en répondant oui à Dieu
agit souvent comme en lui disant non.
L'histoire de ces relations culmine, justement avec l'envoi du Fils,
avec l'arrivée de Jésus en notre monde.
Un certain nombre de ses compatriotes ont accueilli Jésus,
mais, au fur et à mesure de ses trois années de prédication,
Jésus se heurte à l'hostilité croissante des autorités religieuses,
notamment les chefs des prêtres et les scribes.(les Pharisiens seront ajoutés au temps de la rédaction de Évangiles, quand la division entre chrétiens et Juifs sera effective)
Jésus, comprend progressivement que cette hostilité ira jusqu'à la mort pour lui.
Cette parabole éclaire aussi notre propre "histoire" spirituelle.
Une part de nous-mêmes est accueillante, ouverte à Dieu, à sa Parole, à ses valeurs.
Une autre part, plus obscure, regimbe, se rebelle, résiste, se replie sur le moins bon de nous.
Et le "bien que nous voulons faire, nous ne le faisons pas,
et le mal que nous ne voulons pas faire, nous l'accomplissons",
comme l'expérimente saint Paul.
Offrons au Père, par son Fils Jésus, notre être "divisé", confions-nous à sa miséricorde.