Ne trouvez-vous pas que Jésus insiste encore et encore sur ce chemin de fraternité universelle, au cours de ce Carême ? S'il insiste tant, c'est que l'amour fraternel est le critère ultime de notre appartenance au Christ.
Si nous sommes les disciples de Jésus, si nous voulons suivre son chemin de vie,
nous ne pouvons qu'élargir notre cœur aux dimensions immenses du monde
et nous ne pouvons laisser personne sur le chemin de notre cœur...
Tout homme, toute femme, quel qu'il soit, quoi qu'il ait fait, est un fils, une fille du Père
et donc un frère, une sœur pour nous.
Et cela nous entraîne loin !
Cela nous entraîne à regarder les autres non plus en termes de "sympathie" ou d'"antipathie",
mais en termes de "frère", de "sœur"...
En ces temps de campagne électorale ou de guerre en Ukraine ou ailleurs,
comment je regarde et j'accueille les protagonistes ? (ce qui ne veut pas dire approuver des actes)