Temps ordinaire - 18e semaine
Samedi 6 août 2022
Fête de la Transfiguration du Seigneur
"La Transfiguration marque une étape dans le cheminement des apôtres.
Elle représente l’épisode au cours duquel Jésus emmène trois des ses apôtres (Pierre, Jacques et Jean)
sur une montagne (la tradition l’identifie au Mont Thabor).
La montagne, ce lieu de la rencontre entre le ciel et la terre, lieu de rencontre avec Dieu, lieu des manifestations divines : l’air y est soudain plus clair peut-être, plus transparent…
Là, ils voient le Christ transfiguré, vêtu de lumière, corps de lumière :
il apparaît dans une mandorle bleue, signe de la révélation divine.
À la gauche de l’icône se tient Elie, et à droite, Moïse, tenant les tables de la Loi.
L’un et l’autre, qui ont déjà vécu cette révélation de lumière
(Elie enlevé sur un char de feu et Moïse au buisson ardent),
ont une main dans la mandorle, comme s’ils avaient déjà touché, pénétré cette lumière…
ou été touchés par celle-ci.
Le Christ se révèle, mais l’icône, comme le moment vécu, traduit ce que nous sommes nous-mêmes : appelés à la lumière.
Ce flot de clarté touche les apôtres par trois rayons,
mais tout leur être est atteint : ils sont bouleversés, chamboulés, « cul par dessus tête ».
Pour la première fois, leurs yeux s’ouvrent à une réalité dont ils avaient,
jusqu’alors, seulement effleuré l’essentiel."(Élisabeth Lamour)
Temps ordinaire - 18e semaine
Vendredi 5 août 2022
Renoncer à soi-même, c'est d'abord et surtout renoncer à être centré sur soi,
renoncer à son égoïsme, renoncer à ses petits ou grands "esclavages",
renoncer à ses désirs de domination, etc... pour retrouver son vrai "moi", celui qui est capable d'aimer, capable de se donner à Dieu, capable de servir ses frères et sœurs, capable de générosité...
Alors, oui, ce "renoncement" fait souffrir notre égoïsme, notre orgueil, notre vanité, notre paresse,
notre indifférence... mais c'est pour une plénitude de vie, pour la joie et la paix d'être disciple de Jésus. Prendre sa croix, c'est accueillir (sans jamais les rechercher !)
les petites souffrances ou frustrations de chaque jour, accueillir les peines, la maladie,
la souffrance physique ou morale, en essayant de les vivre avec amour, autant qu'il est possible,
à la manière dont Jésus a vécu lui-même son portement de croix :
dans l'amour pour son Père et l'amour pour nous, ses frères et sœurs,
en sachant que le Seigneur est avec nous, dans cette traversée de la souffrance,
même s'il nous semble absent.
Nous faisons mémoire du bienheureux Frédéric Janssoone, né en 1838 dans le Nord de la France.
Il entre chez les franciscains en 1864 chez les Franciscains.
Il sait captiver les foules par la prière et les chants.
En 1876, il est envoyé en Terre Sainte, où il anime les pèlerinages
et cherche à améliorer les relations entre les différentes confessions chrétiennes.
Puis il est envoyé au Canada, prêchant des missions et des retraites paroissiales..
Il meurt le 4 août 1916.
Temps ordinaire - 18e semaine
Jeudi 4 août 2022
Saint Jean Marie Vianney, prêtre
Ce n'est que progressivement, au fil des siècles,
qu'Israël a compris que la relation avec son Dieu se jouait d'abord dans le cœur,
dans le plus profond de la personne.
Dieu, Seigneur du ciel et de la terre, est un bon "pédagogue" :
il a "formé" son peuple à travers les paroles de Moïse,
puis celles des prophètes, pour se révéler peu à peu.
Il fait aussi la même chose avec nous.
Parfois, nous ne sommes pas encore "prêts" pour entendre telle ou telle Parole...
Et puis, un jour cette Parole prend un sens tout neuf, est une lumière sur notre route
et nous révèle, par exemple, l'infinie miséricorde du Père.
Qu'il soit béni, ce Dieu qui est Père et qui nous montre que sa Loi d'amour est "inscrite"
dans notre cœur, au plus profond de nous-mêmes !
Nous demandons aussi au saint curé d'Ars, Jean Marie Vianney,
de nous aider sur le chemin de la prière et sur le chemin du sacrement de réconciliation.
Nous nous rappelons aussi qu'il faisait partie du Tiers-Ordre franciscain.
Temps ordinaire - 18e semaine
Mercredi 3 août 2022
Temps ordinaire - 18e semaine
Mardi 2 août 2022
Fête de sainte Marie des Anges de la Portioncule (fête franciscaine)
Qui n'a pas été saisi devant cette minuscule chapelle, restaurée par saint François d'Assise,
simple et pauvre, enchassée dans une basilique de marbre et de dorures ! Quel contraste !
François disait : "Parmi toutes les églises du monde qu'aime la Bienheureuse Vierge,
c'est à celle-ci qu'elle porte le plus d'amour."
François aima toujours ce lieu plus que tout autre au monde.
Pour lui, cette église réparée de ses mains évoque la découverte de sa vocation :
vivre et annoncer l'Évangile, la fondation des Frères Mineurs
comme le départ de sainte Claire sur la route de la Pauvreté ;
le lieu idéal enfin pour une Chapitre (réunion de tous les frères).
Il voudra y mourir en confiant cet endroit à ses frères.
Voici une prière que François faisait :
"Salut, Dame sainte, Reine très sainte,
Mère de Dieu, ô Marie, et vierge perpétuellement,
choisie par le très Saint Père du ciel,
consacrée par lui comme un temple
avec son bien-aimé Fils et l'Esprit Saint Paraclet."
Temps ordinaire - 18e semaine
Lundi 1er août 2022
Saint Alphonse-Marie de Liguori, évêque et docteur de l'Église
"Jésus avait besoin de se mettre à l'écart.
Mais lorsque des malades, des affamés, s'approchaient de lui,
sa compassion l'emportait toujours sur sa soif de solitude.
Au cœur de nos vacances, restons ouverts à l'inattendu qui vient bousculer nos projets."
(Sr Bénédicte de la Croix, cistercienne)
Soyons aussi, à l'image de Jésus, des êtres de compassion
pour les malades, pour les affamés et assoiffés de toutes sortes
que nous rencontrons sur la route de notre vie.
Temps ordinaire - 18e semaine
Dimanche 31 juillet 2022
Un prêtre de passage nous disait un jour que nous, les humains, avions le "syndrome du bec de perroquet", c'est-à-dire que nous avons tendance à refermer le bec sur tout ce qui passe,
à refermer les mains sur notre avoir au lieu de les laisser ouvertes et vides
afin de recevoir, d'être en état d'accueil.
Les temps que nous vivons, la planète qui est en triste état à cause de nos surconsommations,
nous incitent à vivre davantage en "sobriété",
pour que notre planète soit habitable et bienfaisante pour tous.
Plus encore, aujourd'hui, le Christ nous dit que tous les biens,
aussi légitimes qu'ils soient, ne sont que "passagers"
et ce ne sont pas eux qui nous apportent la vie, mais bien l'accueil du Dieu Amour,
l'accueil de nos frères.
Pour accueillir, il nous faut ouvrir les mains, lâcher ce que nous serrons contre notre cœur,
pour recevoir de Dieu la Vie que la mort ne fait pas mourir.
Temps ordinaire - 17e semaine
Vendredi 29 juillet 2022
Saintes Marthe, Marie et Lazare
Jésus aimait aller à Béthanie
où Marthe, la maîtresse de maison, Marie, sa sœur et Lazare, son frère l'accueillaient
avec amitié, affection et tendresse.
Jésus, comme nous tous, avait des amis, et des amis chers.
Rendons grâce pour les amis qui nous sont donnés, pour les bons moments passés avec eux.
Sachons leur être présents non seulement quand tout va bien,
mais aussi quand ils sont dans l'épreuve et qu'ils ont besoin d'écoute, de présence et d'affection.
Le Livre des Proverbes dit qu'un "véritable ami est un trésor" !
Prions également pour tous ceux et celles qui n'ont pas d'amis,
qui ne peuvent compter sur eux et qui souffrent de cette solitude affective.