Temps ordinaire - 12e semaine Mercredi 22 juin 2022
Ce passage du grand psaume 118 nous remet dans le thème du chemin, que nous avions vu hier.
Ce thème du chemin court à travers toute la Bible, tant la vie humaine est un chemin, une voie.
Il s'agit pour ceux qui se disent chrétiens, de suivre la voie ouverte par Jésus Christ.
Elle passe par l'écoute de sa Parole, par l'accueil de cette Parole, qui est une Parole de Vie
et par l'incarnation de cette Parole d'Amour dans notre vie quotidienne,
dans nos relations avec nos frères et sœurs en humanité.
Elle passe aussi forcément par la Croix où Jésus Christ nous accompagne
pour traverser toutes les petites morts quotidiennes
et par la Résurrection où le Père nous accueille dans sa Vie.
Ne cessons pas de marcher sur ce chemin de Vie, d'Amour, de Paix,
même si, parfois, nous boîtons, nous trébuchons, nous tombons :
l'important, c'est de nous relever et de continuer à marcher.
Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin : nos frères et sœurs sont là, compagnons de route
et nous croyons à la Présence de Jésus Christ à nos côtés.
Temps ordinaire - 12e semaine
Mardi 21 juin 2022
Cette maxime "Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi"
se retrouve dans presque toutes les religions, formulée souvent négativement :
"Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l'on vous fasse."
C'est un sentier magnifique, celui de l'amour pour les autres, qui s'ouvre alors
pour ceux et celles qui veulent vivre cette maxime à travers les mille et une choses quotidiennes.
Mais, c'est aussi un sentier "étroit et resserré" car il demande la "mort de notre égoïsme",
et cela ne va pas de soi : il y faut le secours de notre Seigneur Jésus Christ,
lui qui, le premier, a pris ce chemin et est devenu lui-même ce Chemin qui mène à la Vie !
Temps ordinaire - 12e semaine
Lundi 20 juin 2022
Jésus nous invite aujourd'hui à ne pas être trop prompts à juger les autres.
Nous pensons parfois être très lucides sur les autres, remarquant le moindre défaut,
la moindre faille, les moindres fragilités ou les manques des autres,
alors que nous sommes complètement aveugles sur nous-mêmes, sur nos défauts,
sur nos failles, nos fragilités ou nos manques.
Jésus nous invite, avant de juger les autres, de nous exposer à sa lumière.
Lui, le Seigneur, éclaire les ténèbres de nos cœurs,
nous aide à nous regarder en toute lucidité, avec nos richesses, mais aussi nos pauvretés,
avec nos forces, mais aussi nos faiblesses, avec nos dons,
mais aussi, nos manques et avec notre péché.
Non pour nous en désoler ou nous lamenter sur nous-mêmes,
mais pour nous accueillir pleinement, avec tout ce que nous sommes,
nous aimer tels que nous sommes afin de pouvoir, à notre tour,
accueillir et aimer les autres tels qu'ils sont, comme le fait notre Père des cieux.
Temps ordinaire - 12e semaine
Dimanche 19 juin 2022
Solennité du Très saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
"En ces jours-là, Melkisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin :
il était prêtre du Dieu très-haut. Il bénit Abram en disant :
"Béni soit Abram par le Dieu très-haut, qui a fit le ciel et la terre ;
et béni soit le Dieu très-haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains."
Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu'il avait pris."
Genèse 14, 18-20
Le nom "Melkisédek" signifie roi de justice. Il est aussi roi de Salem, c'est-à-dire, roi de paix.
Il offre le pain et le vin : il est donc aussi "prêtre" mais pas à la manière des prêtres juifs.
Cette figure mystérieuse à laquelle Abram donne la dîme a été vue,
par les premiers chrétiens, par les Pères de l'Église
comme la préfiguration, le symbole de Jésus Christ.
En effet, Jésus Christ est roi de paix, il offre le pain et le vin pour en faire son Corps et son Sang,
pour en faire une nourriture de Vie et de Résurrection pour chacun d'entre nous.
C'est pourquoi cette lecture a été choisie en ce jour de la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ. Jésus se donne à nous, comme pain pour la route,
cette route de l'amour qu'il nous a montrée par sa vie, sa mort et sa résurrection.
Temps ordinaire - 11e semaine
Samedi 18 juin 2021
Nous pouvons nous faire beaucoup de soucis,
tant de soucis que nous en oublions de mettre notre confiance dans notre Père du ciel,
dans la Présence de Jésus Christ à nos côtés et en nous, de l'action de l'Esprit Saint.
Il est normal que nous ayons des soucis, et parfois, de très gros soucis,
et que nous cherchions à les résoudre, à les résorber.
Ce à quoi Jésus nous invite aujourd'hui,
c'est à ne pas nous laisser submerger, engloutir par eux
au point d'oublier complètement cette Présence du Seigneur à nos côtés :
"Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps".
Il est là, avec nous, dans nos soucis, dans nos joies et dans nos peines,
même si nous ne le voyons pas et ne le sentons pas.
Il nous demande de lui faire confiance.
Temps ordinaire - 11e semaine
Vendredi 17 juin 2022
Jésus nous propose de regarder vers qui, vers quoi, va notre cœur.
Par qui, par quoi est-il attiré ? Par qui, par quoi, peut-il être esclave ?
Le pouvoir ? La futilité ? L'amertume ? La jalousie ? Le divertissement sans fin ?
Jésus nous propose d'amasser des "trésors dans le ciel",
c'est-à-dire des choses qui "demeurent" :
l'amour, le don de soi, la générosité, l'émerveillement, la paix,
le service gratuit et désintéressé, le partage avec les plus pauvres, l'accueil fraternel...
Voilà des trésors qui sortent du cœur et qui demeurent à jamais !
Temps ordinaire - 11e semaine
Jeudi 16 juin 2022
Bienheureuse Marie-Thérèse Scherer, vierge, Tiers-Ordre franciscain
Aujourd'hui, Jésus nous livre sa prière au Père pour que nous la fassions nôtre.
Quand nous prions le "Notre Père", Jésus le prie avec nous et en nous,
par son Esprit qui fait de nous des fils et filles du Père.
Aimons prier cette prière que Jésus nous a laissée.
Prions-la lentement, en nous mettant dans les sentiments de Jésus vis-à-vis de son Père.
Aimons dire au Dieu de Jésus Christ : "Abba !" "Père !"
car il l'est vraiment pour chacun, chacune d'entre nous,
un Père plein de miséricorde et de tendresse, lent à la colère et plein d'amour.
Nous faisons aussi mémoire, dans la famille franciscaine de la Bienheureuse Marie-Thérèse Scherer, née en 1825, une religieuse suisse d'une congrégation enseignante qui fonda les Sœurs de la Charité de la Sainte Croix, d'inspiration franciscaine, pour le service des pauvres.
Elle avait beaucoup d'humour, une grande clarté de jugement et un bon sens de la justice.
Elle meurt en 1888.
Temps ordinaire - 11e semaine
Mercredi 15 juin 2022
Une chose est la prière avec les frères et sœurs, qui s'exprime publiquement ;
autre chose est la prière personnelle.
Chacun a sa relation personnelle et originale au Père.
Jésus nous dit aujourd'hui, que cette relation au Père, cette prière, se fait "dans la pièce la plus retirée", matériellement sans doute, mais encore ! Cette pièce la plus retirée, ne serait-ce pas celle du cœur,
là où est le secret de notre être ?
Car c'est bien du cœur de notre être que part la prière,
ce cœur à cœur avec notre Père, le Père de Jésus Christ.
Oui, il voit dans le secret de notre être, pour notre vie, pour notre bonheur, pour notre paix.
Temps pascal - 11e semaine du temps ordinaire
Mardi 14 juin 2022
Aimer, à la manière de Jésus Christ, est une "aventure" de tous les jours et de tous les instants.
Il n'est pas besoin de circonstances extraordinaires.
C'est dans notre vie de famille, notre vie professionnelle, notre vie de voisinage,
dans nos conversations, dans nos gestes, dans notre manière de regarder les faits, les personnes, etc...
que cette aventure se vit et, d'abord, s'apprend :
car nous croyons peut-être aimer,
mais il suffit que quelqu'un nous froisse, nous vexe, nous contredise, nous déçoive,
pense à l'opposé de nous, pour que, aussitôt, nous sortions nos griffes
ou que nous nous réfugions dans le ressentiment ou l'aigreur.
Aimons contempler Jésus dans ses rencontres avec les personnes :
il nous apprend cet amour inconditionnel qui nous fait sourire aux bons et aux méchants,
rendre service aux injustes comme aux justes !