C'est l'occasion pour chacun et chacune d'entre nous de prier pour les malades, de les visiter, de les écouter nous dire ce qu'ils vivent, sans chercher à les abreuver de paroles qui ne les rejoignent pas là où ils en sont....
Du temps de Jésus, les malades étaient souvent "exclus" de la vie sociale et même de la vie religieuse, car ils étaient considérés comme "impurs".
Aujourd'hui, d'une autre manière qu'autrefois, les malades, les personnes très âgées et dépendantes, sont, elles aussi, exclues de la vie sociale. Aller les visiter, les écouter, être à leurs côtés, c'est leur dire : "Tu es important ; tu comptes à nos yeux, tu comptes aux yeux du Seigneur".
C'est l'occasion aussi de prier pour les soignants : médecins, chirurgiens, infirmiers, aide-soignants, agents hospitaliers...
Sainte Colette de Corbie est née en 1381. Ses parents étaient âgés et se désespéraient d'avoir un enfant.
ils prièrent saint Nicolas, et ils eurent la joie d'avoir une petite fille qu'ils prénommèrent Nicole, en reconnaissance à saint Nicolas.
Bien vite, Nicole devint "Colette", un diminutif affectueux.... Elle perdit ses parents lorsqu'elle eut 18 ans et voulut se consacrer à Dieu.
elle chercha longtemps sa voie et, après une vision de François et Claire d'Assise qui lui demandaient de réformer l'Ordre, elle alla trouver le Pape qui
l'envoya pour cette mission. Elle réforma un bonne dizaine de monastères de Clarisses... Elle mourut à Gand et son corps fut transféré à Poligny, dans le Jura,
où elle est vénérée.
Elle est la patronne des couples stériles et on la prie pour que les accouchements se passent bien.

Une belle fête, ce 2 février, dans un climat de fraternité....
Nous nous sommes retrouvées : 8 soeurs de l'Institut saint Joseph, 1 soeur de la "Miséricorde" et 16 Clarisses, dans notre réfectoire où, tout en devisant simplement, nous avons partagé un goûter festif.
Après cela, nous prolongeons notre rencontre dans la prière des Vêpres célébrées ensemble :
Et nous finissons en beauté, par l'Eucharistie festive, célébrée par le Père Gérard d'Esparro. Les religieuses, en procession, viennent apporter leur lumignon devant l'autel orné avec goût :
Merci à ceux et celles qui sont venus partager notre joie.
Nous étions aussi en communion avec le Père Bernard Koffi qui célébrait, à Saint Martin, les 10 ans de son sacerdoce....
Vendredi 2 février : fête de la Présentation du Seigneur Jésus au Temple de Jérusalem et fête de la vie consacrée
Laudes à 8h, suivies d'un temps d'adoration
Milieu du jour à 12h
Vêpres à 17h30, suivies de l'Eucharistie à 18h, avec la bénédiction des cierges.
Nous serons en communion avec le Père Bernard Koffi, qui fête ses 10 ans de sacerdoce
Qu'est-ce que la "vie consacrée" ? Ce sont toutes les personnes qui ont répondu à un appel du Seigneur Jésus dans une vie toute donnée à lui, dans le célibat choisi et voulu. Cette vie peut prendre beaucoup de formes :
Ermite : l'homme ou la femme appelée à cet état vit dans la solitude, souvent dans un lieu retiré et ses journée sont consacrées à la prière et au travail. Il (ou elle) est relié(e) à l'évêque.
Vierge consacrée : la femme vit sa consécration au coeur du monde, dans son travail, avec une mission confiée par son évêque.
Institut séculier : les membres (hommes ou femmes) qui appartiennent à cet état de vie, partagent souvent une même spiritualité (dominicaine, franciscaine, Charles de Foucauld, etc...), vivent au coeur du monde, dans leur milieu de vie et de travail, enfouis dans la pâte humaine, s'efforçant de témoigner, dans l'anonymat souvent, de la Présence de Jésus Christ et de son amour pour tous.
Moines et moniales : Ils vivent dans des monastères, en communauté de vie, dans un retrait qui veut favoriser leur mission de prière. Ils vivent aussi dans une même spiritualité. ce sont les Bénédictins et Bénédictines, les Cisterciens et Cisterciennes, Les Visitandines, les Carmélites, les Clarisses, les Dominicaines, les Chartreux, etc...
Frères et soeurs de vie "apostolique" : une multitude de communautés, caractérisées par une vie communautaire plus ou moins étroite, une vie de prière et une mission d'éducation, de soins, d'attention et de services des pauvres. ces communautés sont aussi marquées par des spiritualités diverses qui leur donnent leur "couleur spécifique". Ici à Millau, ce sont les soeurs de l'Institut Saint Joseph
La fête du 2 février qui rappelle la consécration de Jésus au Temple de Jérusalem a été choisie comme fête de la vie consacrée.
Devant les "envahisseuses", nous avons opté pour une solution radicale : abattre nos pins, squattés par les cocons.
Et voilà ce que cela donne :
Voici l'affiche qui présente le thème de la semaine de prière pour l'Unité des Chrétiens.
Nous étions une quarantaine de personnes catholiques, protestants et évangéliques, aux salles du Barry
Sur ces photos : le décor, l'assemblée ; on dépose les chaînes qui nous entravent ( chaînes de l'égoïsme, de la discrimination, du péché...)
Beaucoup de chants, rythmés, festifs, accompagnés à la guitare par Monique, la pasteur de l'Église protestante unie de France, une proclamation commune
de notre foi, une chaîne d'amitié et de fraternité en priant le Notre Père et, pour terminer un repas partagé où chacun, chacune, tout en se restaurant, a pu rencontrer ses frères et soeurs en Jésus Christ.
C'est aujourd'hui que s'ouvre la Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens
et, à ce titre, nous participons à ce qui se fait sur Millau. Ce soir, nous serons deux,
aux salles de la Rue du Barry, pour cette rencontre fraternelle, préparée cette année, par une équipe des Caraïbes.
En effet, chaque année, la célébration est préparée par des chrétiens d'un pays, ce qui permet de connaître davantage
la réalité de ce qui se vit dans tel ou tel pays....Le thème de cette année :
« Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance. » Ex 15,6
avec le symbole fort des "chaînes" d'esclavage que les peuples des Caraïbes ont vécu dans leur chair au cours des siècles d'asservissement....
Dans le cours de la semaine, quelques photos de la rencontre de ce soir seront disponibles sur notre site.
Et voici la fin du texte de Karl Rahner :
"Depuis que je suis devenu votre frère,
vous m'êtes tous aussi proches que Je le suis de Moi-même;
qui donc pourrait vous arracher de ma main ?
En assumant ma vie d'homme, Je vous ai pris sur Moi,
et c'est comme l'un de vos pareils que Je sors vainqueur de la mort,
marquant un commencement nouveau,
une seconde et définitive aurore...
Je suis là ! Et Je ne quitterai plus votre monde,
même si vos yeux cessent de Me voir !
Toi, le pauvre, tu n'as plus qu'une chose à dire ;
cette chose dis-la Moi, à Moi, ton Sauveur :
Tu es là ! Tu es venu ! Tu es au coeur de tout !
Oui, Je suis là ! Allume ta lampe ! Plus de place pour les ténèbres !"