Le 17 novembre est la fête de sainte Élisabeth de Hongrie qui est la patronne du "Troisième Ordre"
Que disons-nous par "troisième Ordre ?
François d'Assise est à l'origine du Premier Ordre, c'est-à- dire des Frères mineurs franciscains ou capucins
du Deuxième Ordre, c'est-à- dire des Sœurs Clarisses, avec sainte Claire
du Troisième Ordre, c'est-à-dire des frères et sœurs laïcs avec sainte Élisabeth de Hongrie
Elle est représentée ici, tenant une cruche dans la main et relevant le pan de sa robe de l'autre.
C'est dire combien elle ne craignait pas d'aller sur les chemins boueux
pour aller servir les pauvres, leur donner à manger et à boire et à les soigner,
elle qui était duchesse : et cela ne plaisait pas beaucoup à sa famille !
Les fraternités franciscaines séculières, ont, en sainte Élisabeth de Hongrie, une patronne et un modèle pour vivre la spiritualité franciscaine, dans le monde d'aujourd'hui. Ce sont des milliers d'hommes et de femmes, de couples ou de célibataires qui essaient de vivre l'idéal proposé par saint François.
Voici ce que disait sainte Élisabeth de Hongrie :
Quand les dames du château essayaient d'empêcher Elisabeth d'aller soigner les pauvres, celle-ci leur disait: "Je me prépare pour le jour du jugement dernier. Je veux être capable de dire à Jésus: Jésus, quand Tu as eu faim, je T'ai donné à manger; quand Tu n'avais rien pour Te vêtir, je T'ai donné des vêtements; quand Tu as été malade, je T'ai rendu visite parce que Tu as dit qu'en faisant ces choses pour les pauvres, je les faisais pour Toi. Je T'implore d'être bon envers moi."
Savez-vous qu'il existe sur Millau une fraternité franciscaine ?
Si vous voulez avoir plus de renseignements, contactez sœur Marie-David,
qui est l'accompagnatrice spirituelle de la fraternité (au monastère des Clarisses à Millau)
Fête de tous les saints !
Le peintre Fra Angelico les voyait formant une ronde :
Dans cette ronde, défilent les anges et les archanges, des évêques, des papes et des prêtres, des moines et des religieuses et religieuses, des hommes et des femmes mariés ou non,
la foule immense des "saints anonymes",
ces personnes que nous avons connues peut-être
et qui ont été pour nous des "modèles" de foi, de courage, d'honnêteté, de bonté, de miséricorde...
Puisque nous entrons en "re-confinement",
il serait peut-être bon pour nous,
chaque jour, de nous rappeler telle ou telle personne que nous avons connue,
et ce qu'elle nous a appris, ce qu'elle nous a fait découvrir, ce qu'elle nous a montré....
une phrase qu'elle disait souvent et qui peut nous soutenir dans cette période...
Nous pouvons aussi, chaque matin, évoquer le souvenir de tel ou telle saint (ou sainte)
et garder une de ses paroles pour la journée.
Par exemple, saint François qui disait : "Commençons, frères, car jusqu'ici, nous n'avons rien fait !"
Ou sainte Claire : "Va confiante et tranquille, car tu as un bon Guide pour la route !"
ou sainte Thérèse de Lisieux : "J'ai horreur de la "feintise" (faire semblant)"....
Faisons de ce temps un temps spirituel ...
Prions pour les malades et les soignants,

pour ceux et celles qui nous permettent de nous nourrir,
qui gardent nos rues propres,

qui veillent sur notre sécurité....

Le jardin est squatté par les crocus et les cyclamens qui se fourrent partout !
Ils forment de merveilleux tapis et nous incitent à louer le Seigneur pour tant de beauté.
En ces temps difficiles, sans oublier la souffrance humaine,
il est bon de garder la capacité de s'émerveiller,
de sortir de soi pour admirer ce qui est beau.
La beauté d'une fleur, d'un visage, d'une mélodie, d'un paysage nous parle de la beauté de Dieu.
La pandémie nous a obligées à fêter la "saint François"
avec la distanciation physique et les gestes barrière.
Une quarantaine de personnes peuvent venir à la chapelle pour les célébrations.
Nous ne pouvons accueillir plus pour le moment....
Merci à nos sœurs d'avoir décoré la chapelle :
La décoration est faite d'un "Tau" de pierre.
La lettre "tau" était utilisée par saint François pour signer ses lettres.
La plupart des clarisses, franciscaines, franciscaines ou laïcs de la famille franciscaine,
porte un tau en bois, pour signifier son appartenance à cette famille.
La décoration, au chœur...
Nous avons été heureuses de pouvoir célébrer avec le Père Christophe, curé de notre paroisse.
Dans son homélie, il nous a rappelé que François d'Assise a été un homme libre intérieurement,
c'est pourquoi, il a pu ouvrir des chemins nouveaux.
À nous d'accéder à notre liberté intérieure et d'ouvrir des chemins nouveaux pour notre Église aujourd'hui..
Il a rappelé également combien François d'Assise s'est voulu un homme fraternel,
non seulement avec les uns et les autres, mais jusqu'avec les créatures inanimées.
Dans sa nouvelle encyclique sur "Tous frères",
le pape François nous invite à cette fraternité universelle.
Le Père Christophe nous a invités à lire cette encyclique,
à nous en laisser imprégner et à en vivre,
comme François a vécu cette fraternité,
car nous sommes tous et toutes, fils et filles d'un même Père.
Couleurs de fin d'été au jardin du monastère....
Le gris des nuages |
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Un gris parfois sombre |
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Un gris mâtiné de bleu !
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Mais il y a d'autres couleurs....
Et encore d'autres....
Des jeux de lumière, avec les figuiers....
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Le vert presque jaune |
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Une symphonie de verts... |
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Et, enfin, la pluie....
Gouttes de pluie au matin du premier jour d'automne , sur les rosiers de la cour intérieure...
Rendons grâce à Dieu qui nous parle de sa beauté, de sa prodigalité et de son amour à travers la Création !
Mardi 1er septembre : départ de nos deux sœurs après 3 années ici
Lundi 31 août, nous leur disions "au-revoir" :
Sr Marie-Reine, très émue, nous confie tout ce qu'elle a reçu durant ces trois années à Millau
et nous lui disons notre merci, notre gratitude.
Nous nous demandons aussi mutuellement pardon.
À son tour, Sœur Marie-Claire nous partage ce qu'elle a vécu durant ces trois années millavoises,
exprimant à la fois sa gratitude et son pardon.
Nous remercions la communauté des Clarisses de Kabinda (en RDC) de nous venir en aide.
Cette aide est mutuelle, car, à notre tour, nous essayons d'aider, cette jeune communauté congolaise à vivre.
Nous nous ouvrons réciproquement à une autre culture,
à une autre manière de vivre la Règle de sainte Claire, à nos différences : et c'est une grande richesse.