Notre cloche est muette.... depuis près de trois semaines
On a cru d'abord que c'était la corde qui avait cédé, mais non....Il semble que ce soit une pièce qui doit être ressoudée
et pour ce faire, il faudra un couvreur. En attendant, nous utilisons une petite cloche qui se trouve sur l'un des toits du monastère.
Il faut tendre l'oreille pour l'entendre, et, surtout,
surveiller sa montre si nous ne voulons pas être en retard aux offices qui s'égrènent au long de la journée !
Samedi 15 septembre, nous fêtons Notre Dame des Douleurs,
à qui notre monastère est dédié.
Horaire :
- La veille, vendredi 14 septembre, à 20h, grandes Vigiles de la fête
- 8h, samedi 15 : Laudes
- 10h : Messe
- 17h30 : Vêpres
"Notre Dame des Douleurs", qu'on peut aussi appeler "Notre Dame de Compassion" est donc notre fête patronale.
Nous sommes donc invitées à nous laisser envahir par la compassion et la miséricorde que Marie a éprouvées envers son Fils mourant sur la croix, mais aussi envers chacun de ses frères et sœurs pour qui il a donné sa vie. C'est un long apprentissage, qui n'est jamais fini ; nous savons que Marie, notre Mère, nous tient par la main sur ce chemin de miséricorde et de compassion.
Par cette belle après-midi, une petite promenade au jardin s'impose : le soleil brille, le vent est frais, allons parcourir les allées du jardin !
un pied de glycine pour commencer la balade...
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et la vue du jardin sous le soleil de 16h...; |
le jeu des écorces sous le soleil....
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un banc accueillant pour se reposer en route...
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à suivre....
Vendredi 17 août, dans la matinée :
Le temps se couvre, il tonne et voilà que la pluie que nous attendions se met à tomber !!! Mais voilà : aujourd'hui nous recevons la compagnie-théâtre du Gelohann qui doit, à 17h, nous donner une représentation sur "Aliénor d'Aquitaine", dans la cour du monastère.
Louis, le responsable de la compagnie, insiste pour que la représentation ait lieu : mais où trouver un endroit abrité de la pluie et suffisamment grand pour les comédiens ( des jeunes de 14 à 18 ans) et leurs décors ? Après inspection des lieux, nous choisissons le garage, attenant ) la cour. La scène sera nettement plus petite que d'habitude, mais qu'importe, que le fête commence !!!
Voici Louis, comédien professionnel, directeur et fondateur de la Compagnie-Théâtre du Gelohann, basée à Frontenex, près d'Albertville. Chaque année, il emmène des jeunes de 14 à 18 ans, pour une tournée de 15 jours en Dordogne et passe les derniers jours à Bécours d'où il vient assurer une représentation chez nous. C'est lui qui assure aussi la mise en scène.
Première scène : Aliénor, épouse le roi de France et l'on voit le sacre de cette jeune fille de 17 ans... Les comédiens sont au nombre de sept. Tous jouent plusieurs rôles dans la pièce : princes, soldats, servantes, fou du roi ou de la reine, ce qui impliquent des changements de costumes qui doivent se faire très vite. Les costumes, faits par l'épouse de Louis, Raymonde, sont magnifiques. Le scénario, aussi est écrit par Raymonde, comédienne comme son époux.
Le "fou du roi", ou, plus exactement le "fou" d'Aliénor, nous a régalés de ses bonds, de ses discours décalés, de ses déclarations hors-normes...
Chaque comédien interprète plusieurs rôles : ici, les servantes qui commentent avec force ragots les faits et gestes d'Aliénor...
Aliénor et son second mari qui fait d'elle la reine d'Angleterre : avec cette pièce, nous avons ré-appris notre histoire de France ! et redécouvert, Aliénor, féministe avant l'heure et, comme pas mal de femmes du Moyen-Âge, un e femme déterminée, indépendante, cultivée...
Merci à ces sept jeunes comédiens, à ceux et celles qui s'occupaient de la technique, à Louis et Raymonde, à Marie-Odile qui cherche les lieux où ces jeunes pourront représenter leur pièce.
L'an prochain, nous espérons qu'il fera beau, car ces mêmes jeunes rejoueront Aliénor, avec plus de "déploiement" que cette année.
Fête de sainte Claire très belle et chantante.
Merci d'être venus nombreux chanter et célébrer notre sainte patronne, ce samedi matin 11 août.
Nous avions la joie d'accueillir le Père Gabriel, archimandrite du Monastère orthodoxe de La Dalmerie, où nous avions été invitées pour l'Ascension.
Le Père Gauthier présidait l' Eucharistie, concélébrée avec le Père Quintard. Le Père Gabriel fit une lecture et prononça l'homélie. La chorale était presqu'au complet et l'assemblée participait aux chants avec ferveur.
Nous avons retenu de l'homélie que la sainteté c'était, surtout, de se laisser aimer par Dieu, d'accueillir cet amour et d'en rendre grâce, ce qu'a fait magnifiquement Claire quand, au soir de sa vie, elle s'écria : "Béni sois-tu, Seigneur, de m'avoir créée !"
À deux reprises, nous avons chanté en "philippin" : une première fois, avec le chant de l'Agneau de Dieu,
en cibuano, langue surtout parlée dans la partie sud des Philippines, une seconde fois, pendant, la communion, en tagalog, cette fois-ci. C'est un chant célébrant la lumière qu'a été sainte Claire, non seulement par son nom, mais, surtout, par sa vie.
L'assemblée a repris le refrain avec entrain, comme si elle avait toujours chanté en tagalog !!!
Le verre de l'amitié a été servi dans la cour, à l'ombre du catalpa : on en avait bien besoin, car il faisait chaud !
Puis, nous avons partagé le repas avec le Père Gabriel :
Pour le 15 août, belle affluence à l'Eucharistie de 9h, si bien qu'il a fallu sortir toutes les chaises disponibles. Il restait quand même quelques personnes debout au fond de la chapelle. Là encore, la participation aux chants a été forte. Merci à vous tous qui êtes venus très nombreux.
Samedi 11 août, c'est la fête de sainte Claire ! Une solennité pour nous, ses filles.
Nous vous invitons à l'Eucharistie de sa fête, samedi à 10h30, au monastère.
La messe sera suivie du verre de l'amitié dans la cour du monastère.

Sainte Claire est représentée ici avec un lys dans la main droite, qui symbolise la virginité. Dans la main gauche, elle tient le livre des Évangiles, puisque notre Forme de Vie est de "Vivre l'évangile, en chasteté, sans rien en propre et dans l'obéissance".
Premiers échos du jubilé de soeur Marie-Reine
Le ciel avait bien été "lavé" durant la nuit de samedi à dimanche, et nous étions bien fraîches pour commencer la fête par l'Eucharistie festive dont voici quelques photos :
La plupart des chants étaient chantés par nos soeurs dans les différentes langues parlées chez elles....
Soeur Marie-Reine avait la joie d'avoir son oncle et son cousin, venus de la région parisienne. Une soeur française des Clarisses de Libreville et une soeur des Clarisses du Cameroun, en séjour à Nïmes sont venues pour la circonstance et ont participé aux chants et aux danses. Des amis de Béziers et d'ailleurs sont venus participer à notre fête, ainsi que de nombreux millavois.
Les danses et les chants ont rythmé la célbration, festive, tonique, pleine de joie et d'allégresse. Le Père Lambert, du diocèse d'origine de soeur Marie-Reine (diocèse de Kabinda) a présidé la célébration et fait une très belle homélie sur les textes choisis par la jubilaire.
Avant le chant final les soeurs de Kabinda et de Millau ont dansé le Cantique des créatures de saint François, chantant notre frère feu, notre soeur eau, notre mère la terre et ses fruits....
Bientôt, d'autres photos, dès que nous en aurons le temps
Soeur Marie-Reine avait la joie d'avoir son oncle et son cousin, venus de la région parisienne. Une soeur française des Clarisses de Libreville et une soeur des Clarisses du Cameroun, en séjour à Nïmes sont venues pour la circonstance et ont participé aux chants et aux danses.