Temps ordinaire - 25e semaine
Mercredi 21 septembre 2021
Fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste
Un simple appel : et Matthieu répond, laissant tout...
La suite de l'évangile nous montrera Matthieu offrant un repas à Jésus et à ses disciples,
dans sa maison, preuve que Matthieu n'a pas tout laissé "d'un coup" !
L'évangéliste veut nous dire par là - du moins, il me semble -
que la réponse à l'appel de Jésus prend toute une vie,
que laisser tout pour Jésus prend aussi toute une vie.
Nos vies sont parsemées de "oui" à répondre au Seigneur
qui "mesure" son appel à nos capacités (ou nos faiblesses) du moment.
Béni soit-il, lui, le miséricordieux mais aussi l'exigeant qui veut le meilleur pour nous !
Temps ordinaire - 25e semaine
Mardi 20 septembre 2022
Écouter d'abord, écouter la Parole avec le cœur, avec le désir de l'accueillir,
avec la soif de mieux connaître le Père que nous révèle Jésus.
La laisser résonner en soi, la laisser faire son chemin de transformation, de conversion,
de déblaiement peut-être, de bousculement certainement.
Puis l'incarner dans sa vie, laisser prendre chair dans les événements grands et petits de nos existences," l'enfanter" pour la donner au monde, comme l'écrit saint François :
c'est une aventure merveilleuse à entreprendre, à commencer, à continuer
et à sans cesse expérimenter,
dans la joie d'être si proche de Jésus, qui est cette Parole même du Père !
Temps ordinaire - 25e semaine du temps ordinaire
Lundi 19 septembre 2022
Fête de sainte Émilie de Rodat, vierge
Pour le diocèse de Rodez où sainte Émilie est née, c'est fête aujourd'hui.
Émilie a fondé la congrégation de la Sainte Famille, à Villefranche de Rouergue, en Aveyron,
congrégation vouée au service de l'éducation et de l'assistance aux plus pauvres.
L'évangile du jour de cette fête se termine par ces mots
"Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur"
Il est bon, parfois, à certains moments de l'année,
de s'arrêter devant le Seigneur
et de regarder quel est notre trésor,
de voir où nous mettons notre cœur...
car nous pouvons, insensiblement, sans nous en rendre compte,
mettre notre cœur dans des choses sans importance réelle,
dans des réalités qui ne donnent pas la Vie, qui ne donnent pas l'Amour...
Le vrai trésor, n'est-il pas le Seigneur ?
Dans la famille franciscaine, nous fêtons aussi saint François-Marie de Camporosso, un capucin italien,
né en 1804, près de Vintimille. Il entre chez les capucins en 1825
et exerce les fonctions de frère cuisinier, puis de frère quêteur,
où il évangélise tant par sa vie que par ses paroles.
Il s'offre pour soigner des malades du choléra et meurt de cette maladie le 17 septembre 1886.
Temps ordinaire - 25e semaine
Dimanche 18 septembre 2022
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Nous sommes des êtres "divisés" , très souvent et des êtres de compromissions parfois.
L'Évangile d'aujourd'hui nous remet face aux choix auxquels, sans cesse,
nous avons à faire face, tant les petites choses que dans les grandes réalités de la vie,
de notre vie personnelle ou sociale.
Nous sommes poussés à regarder l'importance, la place que nous donnons à Jésus Christ,
à la famille, au statut social, au pouvoir, à l'argent, aux écrans, au manger et boire,
à la sauvegarde de notre terre, etc...
C'est l'occasion, aujourd'hui, de nous arrêter et de remettre les choses à leur vraie place,
à leur réelle importance...
Si je choisis d'être disciple de Jésus, de suivre son chemin, effectivement,
je vais donner la première place à Lui, Jésus...
et l'argent aura une place, oui, mais secondaire... etc...
Nous faisons mémoire de saint Joseph de Copertino,
né en 1603 dans une famille très pauvre.
Il entre chez les franciscains en 1625 et se fait remarquer par de nombreux phénomènes surnaturels,
qui attirent les foules mais font naître la suspicion pour l'Inquisition, qui, finalement, l'innocente.
Il reste très humble, malgré tous les dons spirituels reçus.
Il meurt le 18 septembre 1663.
Temps ordinaire - 24e semaine de temps ordinaire
Samedi 17 septembre 2022
Fête des stigmates de saint François d'Assise.
"Voici en quoi nous pouvons nous glorifier :
c'est de nos infirmités,
et de porter chaque jour la sainte croix de notre Seigneur Jésus Christ."
(Admonition 5 de saint François)
Antienne de la communion de ce jour
De cet événement qui frappa François, que faut-il retenir ? Il me semble que c'est la prière qu'il fit peu avant de recevoir les stigmates :
il demandait à Jésus de ressentir autant qu'il est possible tout l'amour que Jésus éprouvait
pour son Père et pour chacun des hommes
et il lui demandait aussi d'éprouver dans son corps et dans son âme
toute l'étendue de la souffrance que Jésus avait vécue en aimant ainsi jusqu'à l'extrême.
Tout alors est une question d'amour.
Pour nous aussi, cette fête nous interroge sur notre réponse d'amour
à l'amour infini que le Père et son Fils Jésus nous offre, nous adresse et nous montre.
Temps ordinaire - 24e semaine
Vendredi 16 septembre 2022
Saints Corneille, pape et Cyprien, évêque, martyrs
(tableau de Hans Memling)
"Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.
Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d'esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, felle de Kouza, intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres,
qui les servaient en prenant sur leurs ressources."
Luc 8, 1-3
- "Saint Luc parle toujours favorablement des femmes et souligne leur réaction positive à Jésus.
Il est le seul évangéliste qui nous donne des détail sur ces femmes qui ont voyagé avec Jésus.
- La scène reflète l’image d’une église jeune.
Elle est en route, composée de femmes et d’hommes ordinaires, centrés sur Jésus.
Cela signifie qu'ils ont dû abandonner leur vie sédentaire.
Ils emportaient avec eux « les bonnes nouvelles du royaume de Dieu » :
non seulement au moyen de la parole, mais en étant une communauté soudée
dans laquelle chacun partageait toutes ses ressources. "
- ("Un moment sacré" , site inspiré de la spiritualité de saint Ignace de Loyola)
Temps ordinaire - 24e semaine
Jeudi 15 septembre 2022
Solennité de Notre Dame des Douleurs,
patronne de notre Monastère
"Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait,
dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple : "Voici ta mère."
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui." (Jean 19, 25-27)
Dans ce passage, il est fait mention du "disciple que Jésus aimait".
Dans l'évangile de Jean, ce disciple n'a pas de nom.
On le présente toujours comme "le disciple que Jésus aimait".
Les exégètes aiment à souligner que ce "disciple aimé", c'est chaque lecteur,
c'est chaque personne qui lit ou écoute l'évangile.
C'est donc toi, moi, nous... qui sommes "le disciple que Jésus aime".
C'est à nous qu'il dit, en désignant Marie : "Voici ta mère"
Notre Dame des Douleurs que nous fêtons aujourd'hui
est la mère de toutes les mamans douloureuses
qui reçoivent sur leurs genoux leurs enfants en souffrance, en détresse, en désespoir ou en mort...
Elle est la mère de tous ceux qui sont dans la douleur, le désespoir, le non-sens, l'épreuve....
et elle nous dit :
"Non, la douleur, la souffrance, la mort n'est pas la fin de tout :
regardez Jésus : la mort est vaincue, la Vie triomphe du mal et de la souffrance , l'Amour a le dernier mot !"
Temps ordinaire - 24e semaine
Mercredi 14 septembre 2022
Fête de la Croix Glorieuse
François d'Assise écrit dans son Testament que, chaque fois où lui et ses frères entraient dans une église,
ils disaient :
"Nous t'adorons, ô très saint Seigneur Jésus Christ,
ici et dans toutes les églises de l'univers,
et nous te bénissons d'avoir racheté le monde, par ta sainte Croix."
Nous pourrions, à notre tour, faire de même chaque fois que nous entrons dans une église, une chapelle,
car, Jésus, en effet, par l'amour qu'il a témoigné pour nous,
jusqu'à la mort de la croix, nous a rachetés, nous a sauvés, nous a libérés.
C'est la victoire de l'amour sur la mort, sur les ténèbres, sur le mal, sur le péché,
que nous célébrons aujourd'hui.
Temps ordinaire - 24e semaine
Mardi 13 septembre 2022
Saint Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Église
Paul continue sa catéchèse aux Corinthiens et à nous aussi
pour nous aider à vivre en esprit de communion les uns avec les autres.
La comparaison avec le corps est assez parlante pour qu'on n'en fasse pas de commentaire !
Mais ce qui en découle, par contre, est très exigeant.
C'est une exigence de communion entre nous,
avec tous ceux et celles qui sont disciples de Jésus Christ,
donc, qui sont "membres" du même Corps.
Dans notre monde et notre société qui exalte l'individu en tant que tel,
faisant référence seulement à soi-même,
être "membre les uns des autres, faire partie du même "corps",
demande une conversion incessante de notre moi, de notre tendance individualiste.
Être en communion avec les uns et les autres dans la diversité des situations personnelles
et le respect des diverses missions qui leur sont confiées.
Accueillir et accepter que certains soient chargés d'enseigner,
certains chargés de la liturgie, d'autres chargés de proclamer la Bonne Nouvelle,
d'autres chargés de prier, etc...
même si tous, nous avons à vivre la liturgie,
à proclamer par notre vie la Bonne Nouvelle de l'Amour de Dieu, à prier, etc...