Temps ordinaire - 26e semaine
Lundi 26 septembre 2022
Saints Côme et Damien, martyrs
Jésus continue d'enseigner, "d'éduquer" ses disciples,
de leur transmettre son échelle de valeurs,
à l'opposé de celle du monde d'alors, et du monde d'aujourd'hui :
Être le plus grand, ce n'est pas dominer, ce n'est pas régner,
ce n'est pas se mettre à la première place, au pinacle, en haut de l'affiche,
c'est se mettre à la dernière place, aux pieds des autres pour leur laver les pieds et les servir.
Être un enfant, au temps de Jésus, c'est n'avoir aucun statut social, c'est être relégué au dernier rang.
On commençait à s'intéresser aux enfants que lorsqu'ils avaient l'âge de 12 ans environ
et étaient capables de venir à la synagogue (et ce n'était que les garçons !).
Les paroles que Jésus adresse à ses disciples sont "révolutionnaires" :
accueillir des enfants, c'est l'accueillir lui-même et accueillir le Père !
Un maître spirituel a dit ceci : "servir, c'est régner !"
Cela pourrait être notre devise pour aujourd'hui et demain.
Nous fêtons aussi, dans la famille franciscaine le bienheureux Aurélien de Vinalesa,
capucin espagnol tué avec onze autres confrères et cinq clarisses capucines,
durant la guerre d'Espagne en 1936.
Temps ordinaire - 26e semaine
Dimanche 25 septembre 2022
C'est la "version" de saint Luc de ce que nous dit autrement Matthieu :
"tout ce que vous avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."
À nos portes et portails, à la porte de l'Europe, à la porte de la France,
à la porte de nos villes, à la porte de nos maisons,
le Christ, sous les traits de Lazare, du migrant, du SDF, du pauvre sans voix et sans pouvoir,
des enfants errants, des prostitués en tous genres, des prisonniers, des malades...
oui, le Christ attend ce qui tombe de nos tables bien garnies... :
une attention bienveillante, un sourire accueillant, une hospitalité généreuse,
une visite, un téléphone, une action sociale et politique, un engagement....
Seigneur, tu nous attends en chaque visage...
Temps ordinaire - 25e semaine
Samedi 24 septembre 2022
Il a fallu énormément de temps aux disciples
pour comprendre ce que Jésus leur disait de sa mort et de sa résurrection.
C'était inimaginable pour eux que le Messie, qu'il voyait comme un Messie temporel,
qui allait les délivrer des occupants romains,
était un Messie "souffrant", un Messie Serviteur, même si le prophète Isaïe l'avait dépeint
sous les traits d'un serviteur souffrant.
Et même après la résurrection de Jésus, ils lui posent encore la question :
"Est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël" ?
Il aura fallu aux disciples beaucoup de temps à méditer, ruminer,
prier les paroles de Jésus pour que, petit à petit, ils comprennent
que la mort et la résurrection de Jésus étaient indispensables
pour nous sauver de la mort et du péché et nous amener à la résurrection, nous aussi.
C'est pourquoi, Jésus insiste sur "Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant".
Il nous le dit à nous aussi, aujourd'hui,
car nous répugnons à cette "traversée de la mort", de toutes les petites morts quotidiennes,
pour entrer dans le chemin de la résurrection.
Temps ordinaire - 25e semaine
Vendredi 23 septembre 2022
Saint Pio de Pietrelcina, capucin, dit "Padre Pio"
Tandis que le livre de Qohélet nous dit qu'il y a un temps pour tout,
le psalmiste nous dit la grandeur de l'homme aux yeux de Dieu,
car, qu'est l'homme dans l'univers de l'infiniment grand ?
Une poussière, un minuscule atome, un fétu de paille qui s'envole au moindre vent !
Mais, Dieu s'intéresse à cette poussière que nous sommes ;
non seulement, il s'intéresse, mais il noue relation et alliance avec lui ;
non seulement, il s'intéresse à nous, mais il nous envoie son propre Fils,
il nous donne Sa Parole même !
et, surtout, il fait de nous ses fils et ses filles !
Est-ce que nous le réalisons vraiment ?
Nous fêtons aussi le Padre Pio, né le 25 mai 1887.
Il entre chez lez capucins en 1903.
Il est envoyé au couvent de Sain Giovanni Rotondo, où il y restera jusqu'à sa mort, le 23 septembre 1968. C'est en 1918 qu'il est marqué des stigmates de la passion du Christ.
Il est un infatigable confesseur et il permettra à de nombreuse personnes
de recevoir le sacrement de réconciliation.
Il a fondé un hôpital moderne à San Giovanni Rotondo et des "Groupes de prière"...
Temps ordinaire - 25e semaine
Jeudi 22 septembre 2022
Le psaume 89, à travers l'image de l'herbe qui pousse le matin et se fane le soir,
parle de la "caducité" de nos existences d'hommes et de femmes.
Qu'est-ce que la durée d'une vie d'homme ou de femme sur les milliards d'années
depuis la création du monde ? Une paille, une étincelle, si peu de choses !
C'est pourquoi le psalmiste nous invite à regarde cette réalité en face
pour que nous ayons la "sagesse" de passer nos jours sous le regard et la présence de Dieu,
qui nous aime, qui tient à nous comme à la prunelle de ses yeux,
qui nous veut fils et filles bien-aimés.
N'allons pas gâcher cette "petite" vie humaine :
laissons le Seigneur nous aider à en faire une vie d'amour et de bonté !
Nous faisons aujourd'hui mémoire de saint Ignace de Santhia, capucin.
Né le 6 juin 1686, dans le Piémont italien, il est d'abord prêtre séculier, curé de paroisse,
puis il rentre chez les capucins en mai 1716,
où il se révèle un prédicateur et directeur spirituel remarquable.
Maître des novices de 1731 à 1744,
sa spiritualité aura une grande influence sur la vie religieuse du Piémont au XVIII siècle.
Il meurt le 22 septembre 1770
Temps ordinaire - 25e semaine
Mercredi 21 septembre 2021
Fête de saint Matthieu, apôtre et évangéliste
Un simple appel : et Matthieu répond, laissant tout...
La suite de l'évangile nous montrera Matthieu offrant un repas à Jésus et à ses disciples,
dans sa maison, preuve que Matthieu n'a pas tout laissé "d'un coup" !
L'évangéliste veut nous dire par là - du moins, il me semble -
que la réponse à l'appel de Jésus prend toute une vie,
que laisser tout pour Jésus prend aussi toute une vie.
Nos vies sont parsemées de "oui" à répondre au Seigneur
qui "mesure" son appel à nos capacités (ou nos faiblesses) du moment.
Béni soit-il, lui, le miséricordieux mais aussi l'exigeant qui veut le meilleur pour nous !
Temps ordinaire - 25e semaine
Mardi 20 septembre 2022
Écouter d'abord, écouter la Parole avec le cœur, avec le désir de l'accueillir,
avec la soif de mieux connaître le Père que nous révèle Jésus.
La laisser résonner en soi, la laisser faire son chemin de transformation, de conversion,
de déblaiement peut-être, de bousculement certainement.
Puis l'incarner dans sa vie, laisser prendre chair dans les événements grands et petits de nos existences," l'enfanter" pour la donner au monde, comme l'écrit saint François :
c'est une aventure merveilleuse à entreprendre, à commencer, à continuer
et à sans cesse expérimenter,
dans la joie d'être si proche de Jésus, qui est cette Parole même du Père !
Temps ordinaire - 25e semaine du temps ordinaire
Lundi 19 septembre 2022
Fête de sainte Émilie de Rodat, vierge
Pour le diocèse de Rodez où sainte Émilie est née, c'est fête aujourd'hui.
Émilie a fondé la congrégation de la Sainte Famille, à Villefranche de Rouergue, en Aveyron,
congrégation vouée au service de l'éducation et de l'assistance aux plus pauvres.
L'évangile du jour de cette fête se termine par ces mots
"Là où est ton trésor, là aussi est ton cœur"
Il est bon, parfois, à certains moments de l'année,
de s'arrêter devant le Seigneur
et de regarder quel est notre trésor,
de voir où nous mettons notre cœur...
car nous pouvons, insensiblement, sans nous en rendre compte,
mettre notre cœur dans des choses sans importance réelle,
dans des réalités qui ne donnent pas la Vie, qui ne donnent pas l'Amour...
Le vrai trésor, n'est-il pas le Seigneur ?
Dans la famille franciscaine, nous fêtons aussi saint François-Marie de Camporosso, un capucin italien,
né en 1804, près de Vintimille. Il entre chez les capucins en 1825
et exerce les fonctions de frère cuisinier, puis de frère quêteur,
où il évangélise tant par sa vie que par ses paroles.
Il s'offre pour soigner des malades du choléra et meurt de cette maladie le 17 septembre 1886.
Temps ordinaire - 25e semaine
Dimanche 18 septembre 2022
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Nous sommes des êtres "divisés" , très souvent et des êtres de compromissions parfois.
L'Évangile d'aujourd'hui nous remet face aux choix auxquels, sans cesse,
nous avons à faire face, tant les petites choses que dans les grandes réalités de la vie,
de notre vie personnelle ou sociale.
Nous sommes poussés à regarder l'importance, la place que nous donnons à Jésus Christ,
à la famille, au statut social, au pouvoir, à l'argent, aux écrans, au manger et boire,
à la sauvegarde de notre terre, etc...
C'est l'occasion, aujourd'hui, de nous arrêter et de remettre les choses à leur vraie place,
à leur réelle importance...
Si je choisis d'être disciple de Jésus, de suivre son chemin, effectivement,
je vais donner la première place à Lui, Jésus...
et l'argent aura une place, oui, mais secondaire... etc...
Nous faisons mémoire de saint Joseph de Copertino,
né en 1603 dans une famille très pauvre.
Il entre chez les franciscains en 1625 et se fait remarquer par de nombreux phénomènes surnaturels,
qui attirent les foules mais font naître la suspicion pour l'Inquisition, qui, finalement, l'innocente.
Il reste très humble, malgré tous les dons spirituels reçus.
Il meurt le 18 septembre 1663.