Temps ordinaire - 15e semaine
Jeudi 14 juillet 2022
"En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger."
Matthieu 11, 28-30
Il ne s'agit pas, ici, de supprimer les âpretés de la vie humaine.
Jésus n'est pas un "magicien" ! Il nous laisse à notre vie d'homme et de femme,
avec les joies et les peines inhérentes à notre humanité.
il s'agit de venir à lui, de devenir ses disciples,
c'est-à-dire, de ceux qui "marchent" avec lui, dans l'humilité et la douceur de cœur,
de ceux qui l'écoutent et mettent en pratique sa loi d'amour,
et de porter notre fardeau, non plus tout seul, mais avec lui, en lui et par lui.
Le saint franciscain du jour est François Solano,
né en 1549, en Andalousie, entré chez les franciscains de Grenade en 1569.
Il est envoyé en Argentine, chez les Tucumans, où il ne cessa de parcourir le pays,
prêchant et baptisant, reprochant aussi aux colons espagnols leur conduite indigne envers les Indiens.
Il est ensuite nommé "gardien" (c'est-à-dire responsable de la communauté des frères)
au couvent de Lima. Il y meurt en 1610.
Temps ordinaire - 15e semaine
Le Seigneur Jésus rend grâce à son Père d'avoir révélé ses mystères aux simples, aux "petits".
Les sans-voix, les sans-pouvoir, ceux que l'on ne remarque pas... ceux-là sont "ouverts" à l'amour de Dieu ; leurs mains et leur cœur ne sont pas fermés sur leurs richesses, car ils n'en ont pas ;
ils n'ont rien à protéger ni à défendre, comme les tout petits enfants.
C'est une interpellation pour nous, à nous "déposséder",
pour nous ouvrir aux mystères d'amour de Dieu.
Nous faisons mémoire de la bienheureuse Angéline de Marsciano, née en 1377,
entrée dans le Tiers-Ordre franciscain à 17 ans.
Avec quelques compagnes, elle parcourt les Abruzzes pour secourir les pauvres,
visiter les malades, assister les veuves et les orphelins.
Elle fonde une communauté de tertiaires non-cloîtrées à Foligno, en 1397.
Elle meurt en 1435, après avoir fondé près de 16 communautés,
dont elle est la supérieure générale.
Temps ordinaire - 15e semaine
Mardi 12 juillet 2022
Suivre Jésus Christ sur son chemin de don de soi,
sur son chemin d'amour pour le Père et pour les hommes,
c'est marcher dans la lumière, c'est aller vers la Vie,
celle qui traverse les épreuves, les souffrances les joies et les peines jusqu'à la résurrection.
Nous en faisons l'expérience à chaque fois que nous dépassons nos égoïsmes,
nos conforts, nos "installations"
pour poser des actes d'amour, de service, de miséricorde, de compassion envers les autres.
Finalement, c'est une expérience de conversion,
c'est sortir des ténèbres de l'égoïsme, de l'orgueil, de la jalousie,
pour entrer dans la lumière de l'amour, de la paix, de la miséricorde.
Nous fêtons aussi les saints martyrs franciscains Jean Jones et Jean Wall,
le premier fut martyrisé en 1598, le second en 1679,
alors que l'Angleterre interdisait la religion catholique.
Ils font partie des quarante martyrs anglais canonisés en 1970 par Paul VI
Temps ordinaire - 15e semaine
Lundi 11 juillet 2022
Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe
La "sagesse", c'est le Seigneur Lui-même, à "rechercher" de toutes nos forces et de tout notre cœur,
comme le Trésor de notre vie.
C'est ce que saint Benoît a fait dans le silence de son monastère.
Nous ne sommes pas forcément appelés à suivre saint Benoît dans son genre de vie,
mais, qui que nous soyons, nous avons,
nous aussi, à rechercher sans trêve le Seigneur et son Esprit,
ce qui exige de nous des "pauses", des temps pour s'arrêter,
écouter la Parole, tendre l'oreille au "murmure de fin silence" de Dieu au fond de notre être.
Nous pouvons prier aussi aujourd'hui pour tous ceux et celles qui se réclament de saint Benoît :
bénédictins et bénédictines, oblats et oblates, ceux qui portent son nom, et tous les Européens....
Temps ordinaire - 15e semaine
Dimanche 10 juillet 2022
La compassion sait voir, s'approcher et agir en faveur de l'autre.
Les Pères de l'Église ont vu, dans la figure du Samaritain, le mouvement de Dieu vers l'homme.
Dieu, qui est compassion et miséricorde, sait voir l'humanité,
s'en approche et il "charge" les humains sur sa monture, sur ses épaules, jusque sur la croix
pour panser nos blessures, y verser l'huile de sa joie et le vin de sa miséricorde.
En ce dimanche, le Seigneur nous invite à faire de même :
Voir l'autre, voir celui qui est blessé physiquement ou moralement,
s'en approcher et agir avec compassion et miséricorde.
"Aimons non en discours et paroles, mais en actes et en vérité", écrit aussi saint Jean.
Nous fêtons aussi en ce jour deux figures de la famille franciscaine. Tout d'abord un compagnon de saint François le bienheureux Pacifique, poète et troubadour, mort en 1230
et sainte Véronique Giuliani, clarisse capucine née en 1660 à Mercatello, en Italie.
Elle entra très jeune chez les clarisses capucines de Città Di Castello à Pérouse.
Elle y devint abbesse, dans une vie d'union au Christ intense
et une grande charité fraternelle envers ses sœurs. Elle mourut en 1727.
Temps ordinaire - 14e semaine
Samedi 9 juillet 2022
Sachons reconnaître, à travers tout ce que nous voyons du monde créé, la grandeur et, surtout, la bonté de Dieu, "Seigneur du ciel et de la terre",
qui nous donne le monde pour que nous en fassions une demeure belle à habiter.
Sachons poser des gestes simples pour respecter notre planète, pour ne pas l'abîmer.
En ce temps où certains prennent des vacances,
sachons aussi respecter les lieux où nous venons, les personnes qui sont au service de nous, touristes ;
et sachons rendre grâce pour tout.
Les martyrs de Chine : environ 20 000 chrétiens, européens et chinois
furent massacrés par les Boxers, en 1900.
Parmi eux, des frères franciscains, des sœurs Franciscaines missionnaires de Marie,
des laïcs franciscains aussi, entre le 6 et 9 juillet.
Ils ont été canonisés par Jean Paul II en 2000