Temps ordinaire - 4e semaine
Dimanche 30 janvier 2022
Sainte Hyacinthe de Marescotti, vierge du IIIe Ordre franciscain
Ce que le Seigneur Dieu dit à Jérémie, il le dit aussi à chacun d'entre nous.
Dieu nous "connaît" au sens fort du terme, bien avant que nous venions au jour.
Il nous connaît et nous aime, personnellement, depuis toujours et pour toujours !
Et il nous "consacre", il nous plonge dans son Esprit Saint, c'est-à-dire dans son Amour, dans son Don.
Et il nous envoie comme "prophète", c'est-à-dire, pour porter la Parole de Dieu, là où nous sommes.
Par notre baptême, nous sommes "prêtres, prophètes et rois" ! Ne l'oublions pas !
Cela exige de nous une écoute profonde de la Parole, un accueil de Dieu et une conversion de chaque jour.

Elle s'appelait Clarisse de Marescotti et était née en 1585 près de Viterbe, en Italie.
Elle aimait les mondanités si bien que son père, en 1604, l'obligea à entrer chez les Sœurs Franciscaines de Saint Bernardin, auprès de sa sœur aînée : elle reçut le nom de Hyacinthe.
Après 10 ans d'une vie religieuse quelconque, une maladie grave fut à l'origine d'une véritable conversion.
Elle est morte en 1640.
Temps ordinaire - 3e semaine
Samedi 29 janvier 2022
Dans les tempêtes qui agitent nos vies, nos existences,
Jésus semble "dormir", insouciant de nos peurs, de nos angoisses, de nos souffrances.
Et pourtant, il est là, toujours, Lui, l'Emmanuel, le "Dieu-avec-nous"
Les tempêtes ne s’apaisent pas toujours.
Mais celui qui est toujours là, c’est Lui. Lorsque les disciples appellent Jésus, ils ne lui demandent pas d’intervenir,
mais simplement de se soucier d’eux : « Maître cela ne te fait rien que nous périssions ? »
Il arrive que la tempête continue… il arrive qu’un grand calme surgisse.
L’Évangile invite à accueillir les deux.
D’une part on peut s’attendre et on peut demander dans la prière que Jésus prononce le mot apaisant « Silence !»
et mette ainsi fin à certaines situations pour les changer en bien.
D’un autre côté, on peut être prêt à accepter et à consentir - s’il le faut – à ce que le mot apaisant ne vienne pas …
à être dans la tempête avec lui.
Dans les deux cas, on reste et on est avec Lui;
Temps ordinaire - 3e semaine
Vendredi 28 janvier 2022
Saint Thomas d'Aquin, prêtre et docteur de l'Église
Temps ordinaire - 3e semaine
Jeudi 27 janvier 2022
Sainte Angèle Merici, vierge du IIIe Ordre
Quelle mesure utilisons-nous vis-à-vis des autres ? vis-à-vis de nous-même ?
Est-ce que nous sommes "étroits", rechignés, lents à donner et à nous donner,
prompts à critiquer ou prompts à excuser l'autre ?
Est-ce que nous savons donner à profusion notre temps, notre bienveillance, notre compassion notre miséricorde, notre bonté, notre écoute, notre accueil ?
Ou bien, donnons-nous du bout des lèvres, du bout du cœur ? Regardons notre Seigneur Jésus Christ : il nous apprendra à donner en abondance et en surabondance !
Et plus on donne, plus on se donne, plus on reçoit !
Ne soyons pas des "rabougris" !
Née en 1474 à Desenzano, en Italie, Angèle était attirée par la vie de prière et de solitude.
Elle entra dans le Tiers-Ordre franciscain se mit alors à visiter les familles pauvres.
En 1516, elle s'installa à Brescia et poursuivit son activité sociale et et religieuse, auprès des enfants pauvres,
avec l'aide d'une douzaine de jeunes filles qu'elle réunit autour d'elle.
Ce n'est qu'en 1535 qu'elle les regroupa en une congrégation d'enseignantes sans clôture,
sous le patronage de sainte Ursule.
Elle voulait une règle souple et continuellement adaptée aux situations concrètes.
Elle est morte en 1540.
Dans son Testament spirituel, elle écrit ceci, à ses sœurs :
"Je vous demande d'essayer d'attirer vos filles par l'amour,, l'indulgence et la charité,
et non par la hauteur et la dureté.
Soyez aimables pour toutes, du fond du cœur... employez la douceur sous toutes ses formes."
Temps ordinaire - 3e semaine
Mercredi 26 janvier 2022
Saints Timothée et Tite, évêques
Le Seigneur Jésus nous envoie aussi, il nous dit, comme aux Apôtres, comme à Paul, comme à Timothée et Tite :
"Allez !" " Allez vers vos frères et sœurs en humanité !
Allez, vides de vous-mêmes, mais plein de l'amour que j'ai pour les hommes !
Allez leur porter la paix ! Allez !
Restez avec eux, dans leur "maison", c'est-à-dire, écoutez-les, accueillez-les, tels qu'ils sont.
N'allez pas en vainqueurs, en dirigeants, mais en serviteurs,
comme moi qui ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie."
Temps ordinaire - 3e semaine
Mardi 25 janvier 2022
Fête de la Conversion de saint Paul
La fête d'aujourd'hui nous met face à ce que Paul a découvert lors de sa "conversion" :
quand je persécute quelqu'un, quand je fais du mal à quelqu'un,
quand je le blesse, l'humilie, le raille ou le dénigre,
c'est Jésus que je persécute, c'est lui à qui je fais du mal, que je blesse, que je raille ou que je dénigre.
Saint Matthieu, dans son Évangile ne dit pas autre chose :
"Ce que vous avez fait au plus petit d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait."
Nos gestes, nos paroles, nos attitudes envers le prochain
ont un retentissement bien plus profond que nous ne le croyons
puisqu'ils vont jusqu'au cœur du Seigneur Jésus Christ qui s'identifie à chaque personne humaine.
L'inverse est vrai : tout ce que nous faisons de bien, de beau, de vrai,
tout ce que nous faisons en compassion, en bienveillance, en miséricorde,
cela va jusqu'au cœur de Dieu !
Temps ordinaire - 3e semaine
Dimanche 23 janvier 2022
Sainte Marianne Cope, religieuse du Troisième Ordre
"Aujourd'hui" : c'est un mot qui retentit, depuis la synagogue de Nazareth jusqu'à nous.
Dans la liturgie, ne cesse de retentir cet "aujourd'hui".
Aujourd'hui, c'est Noël, aujourd'hui, Jésus vient. Aujourd'hui, Jésus s'offre sur la croix.
Aujourd'hui, Jésus est ressuscité. Aujourd'hui, il répand sur nous son Esprit.
La liturgie nous fait rejoindre le Christ en tout ce qu'il a vécu
et nous permet de participer aux "mystères" de Jésus Christ.
À chaque Eucharistie, nous vivons cet "aujourd'hui" de la Cène, de la Mort et de la Résurrection de Jésus,
nous rejoignons Jésus ou, plus exactement, il nous rejoint.
Vivons pleinement cet aujourd'hui.
Sainte Marianne Cope, naît en 1838 à Heppenheim en Allemagne, sous le nom de Barbara Koob.
Ses parents émigrent aux USA en 1839.
Elle entre chez les Sœurs de Saint François de Syracuse, dans l'état de New York.
Religieuse enseignante, puis fondatrice d'hôpitaux, enfin supérieure provinciale.
Elle entend l'appel du Père Damien de Veuster pour soigner les lépreux de l'île de Molokai (Hawaï).
Elle y part et meurt le 9 août 1918.
Temps ordinaire - 2e semaine
Samedi 22 janvier 2022
Bienheureux Jean Baptiste Triquerie, franciscain prêtre, martyr
Devant la mort, la guerre, la maladie, la souffrance morale ou physique,
Dieu, souvent, nous paraît absent et nous nous sentons seuls.
Comme le psalmiste, nous pouvons lui crier notre souffrance, notre révolte
et même lui faire des reproches !
lui redire nos pourquoi tout en lui redisant notre confiance, malgré tout.
Jésus lui-même a crié "Pourquoi ?", sur la croix.
Comme l'a dit Claudel, "Jésus n'est pas venu expliquer la souffrance, mais il l'a vécue, portée".
Même si nous ne sentons rien, Jésus est là, à nos côtés. Nous le croyons.
Jean-Baptiste Triquerie est né à Laval en 1737.
À 16 ans il rentre dans la famille franciscaine.
Il se signalait par son amour des sciences sacrées et son zèle de prédicateur.
Il fut arrêté à Laval le 5 janvier 1793 et jeté en prison.
Le 21 janvier 1794, il fut condamné à mort et guillotiné avec treize autres prêtres.