Notre chemin de Carême est un chemin de compagnonnage avec Jésus, mais ce chemin passe par les autres, mes frères et sœurs, à qui Jésus s'identifie lui-même. Il fait "corps" avec l'homme, lui qui s'est fait fils de l'homme, fils de Marie. Quand nous nous préoccupons de nos frères en manque, en faim et soif, étrangers, méprisés, humiliés, soyons sûrs que Jésus est là, avec nous, en nous, dans les autres. Nous sommes sur son chemin, lui qui n'a pas cessé, durant sa vie, de s'occuper des plus délaissés, des malades, des pécheurs...
Il ne manque pas, autour de moi de personnes en attente, en attente d'attention, en attente de sourire, en attente de compassion, de fraternité, de solidarité... Que ferai-je pour elles, aujourd'hui ?
Si le Carême est bien un chemin : il nous faut être bien équipé pour parcourir ces quarante jours de marche ! Et, dans notre sac à dos, il nous faut la nourriture nécessaire. Aujourd'hui, le Seigneur Jésus nous dit : la Parole de Dieu est un pain, un pain pour la route de chaque jour, pour chacune de nos étapes. Recevoir la Parole de Dieu comme le cadeau quotidien qui me permettra d'avancer sur le chemin de la vraie vie, sur le chemin du partage, sur le chemin de vérité..
.Je pourrais, aujourd'hui, choisir une Parole de Dieu (une phrase, une expression...) et la redire plusieurs fois au fond de mon cœur au cours de la journée, la "ruminer"
Carême : chemin de retour vers Dieu, chemin de vie, chemin de partage, mais chemin de "vérité" sur moi-même. Par sa Parole d'aujourd'hui, le Seigneur Jésus m'invite à regarder ma vie : suis-je "bien portant" ou "malade" ? C'est-à-dire, suis-je "juste" ou "pécheur" ? Reconnaître mes maladies de l'âme : égoïsme, indifférence aux autres, malveillance, jalousie, médisance, colère, amertume, rancune, etc...
Faire une opération "vérité" sur moi-même, non pour me désoler, mais pour offrir mes "maladies" au divin Médecin qu'est Jésus. Il saura me donner ce qu'il faut pour avancer sur un chemin de guérison, toujours à reprendre
Saint Jean-Joseph de la Croix (1654-1734), franciscain. Il rentre, à 16 ans, dans une branche très austère de l'Ordre de saint François. Ce mystique tire toute sa science de la Croix plutôt que des livres et se distingue par une confiance inébranlable dans l'amour de Dieu et de sa providence. Il excelle à apaiser les doutes concernant la foi, et ne cesse de recommander de se tenir perpétuellement en présence de Dieu. "Celui qui marche toujours en la présence de Dieu, disait-il, ne commettra jamais de péché, mais conservera son innocence et deviendra un grand saint."
Le Carême, chemin de Vie, disions-nous hier. C'est un chemin de vie chaque fois que nous nous tournons vers les autres, en particulier ceux et celles qui sont en manque : manque d'affection, manque d'attentions, manque de logement, manque d'accueil bienveillant, etc..
.Aujourd'hui, je vais aller vers une personne qui est en manque et vais lui partager le "pain" de mon sourire, le pain de mon amitié, le pain de mon regard bienveillant, le pain de mon écoute, le pain de ma joie...
Le Carême, c'est un chemin de Vie, avant d'être un chemin de privations ou de sacrifices . Dans le droit fil de la Parole d'hier, nous commençons notre Carême en nous rapprochant du Seigneur, en nous laissant approcher par le Seigneur, qui désire pour nous une vie pleine, une vie d'amour, une vie de paix et de joie, même au milieu des épreuves inévitables de la vie humaine : ce n'est pas incompatible ! Choisissons donc tout ce qui favorise la Vie, la Paix, la Joie.
Aujourd'hui, je pourrais faire un geste qui donne la "vie" à quelqu'un d'autre (un sourire, un téléphone, un service, une petite attention, une écoute...)
En ce Carême, le Seigneur nous appelle à Lui. Il nous demande une intimité plus forte avec lui. Il ne demande que notre présence à sa Présence. C'est pourquoi, il nous faudra peut-être quitter des habitudes qui nous éloignent de lui, des attitudes qui ne sont pas dignes de l'Évangile.
En ce jour, je prends du temps pour "revenir au Seigneur"
Sainte Agnès de Bohème(1205-1282) est la principale sainte d’Europe centrale du Moyen-Âge. Elle est la fille du roi Otakar 1er, mais elle tournera rapidement le dos à ses origines nobles pour devenir « un exemple de foi » selon les mots du pape Jean-Paul II qui prononcera sa canonisation. Bien qu’elle soit promise à plusieurs princes, Agnès décide très jeune de se consacrer à Dieu et de mener la vie austère et chaste d’une épouse du Christ. Elle effectuera de nombreux échanges avec Sainte Claire et Saint François d’Assise. En 1231, elle fondera la branche praguoise de l’ordre des Clarisses ainsi qu’un couvent et un hospice. Pauvre par choix, elle soignera elle-même les malades, ne refusant aucune tâche. Nous avons conservé quatre Lettres de sainte Claire à Agnès de Prague, dans lesquelles, sainte Claire encourage vivement Agnès et dans lesquelles Claire dit son admiration et son affection à Agnès.
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Mardi 1er mars 2022 : huitième semaine du temps ordinaire
Temps ordinaire - 8e semaine Mardi 1er mars 2022 À la veille du Carême, il est bon d'entendre cette parole de Jésus : "quitter" des choses, des personnes pour Jésus, c'est perdre, apparemment, mais, en réalité, c'est recevoir infiniment plus, c'est recevoir Jésus et tous ses frères et sœurs, c'est recevoir, avec Jésus, son Père et son Esprit Saint. "Quitter", c'est, surtout, ne pas refermer la main sur une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre. Nous ne sommes pas "propriétaires" des autres, fussent de nos propres enfants !
À noter : à partir de demain, mercredi 2 mars : Carême en ligne, sur cette même page d'accueil : Un chemin vers Pâques
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Lundi 28 février 2022 : huitième semaine du temps ordinaire
Temps ordinaire - 8e semaine Lundi 28 février 2022 Notre foi en Jésus Christ est plus précieuse que l'or et que toute la fortune du monde ! Pourtant, comme le dit saint Jacques, nous ne le voyons pas, nous ne le touchons pas de nos mains, ni ne l'entendons de nos oreilles corporelles. Mais nous croyons à sa Présence : dans la Parole, dans le Pain de l'Eucharistie, dans chaque personne humaine où il se reflète, quand nous sommes rassemblés en son nom et en nous. Rendons grâce au Seigneur de nous donner la foi ! Seigneur, je crois, mais viens en aide à mon peu de foi !
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Dimanche 27 février 2022 : huitième semaine du temps ordinaire
Temps ordinaire - 8e semaine Dimanche 27 février 2022 Bienheureuse Marie-Caritas Brader, religieuse du Tiers-Ordre, fondatrice des Franciscaines de Marie Immaculée Ce peintre a bien représenté la parabole de Jésus. Comment se fait-il que nous voyons si souvent les défauts, les maladresses, les fautes, le négatif chez les autres et sommes si peu lucides sur nous-mêmes ? Et parfois même, nous accusons les autres de nous empêcher de faire le bien : "c'est la faute à tel ou telle...". "si un tel ou une telle s'améliorait... ou ne faisait plus ceci ou cela, je pourrais avancer sur la route de la conversion".. Nous nous leurrons : avant de convertir les autres, avant de reprocher aux autres leurs défauts ou leurs actes, regardons-nous nous-mêmes avec lucidité et humilité devant le Seigneur et demandons-lui de nous aider à nous transformer, ou, plutôt disons-lui notre docilité à son travail de transformation et de conversion en nous.
Marie Josèphe Caroline Brader naît le dans le canton de Saint-Gall en Suisse Elle se montre très douée et intelligente ; à l'école primaire, elle est toujours première tout comme lors de ses études secondaires qu'elle suit à Altstätten au collège des sœurs cloîtrées du Tiers-Ordre de saint François de Marie Auxiliatrice. C'est dans cette congrégation qu'elle entre en 1880 malgré l'opposition de sa mère. En 1881 elle prend l'habit où elle reçoit le nom de Marie Charité de l'amour du Saint-Esprit et prononce ses vœux l'année suivante. Grâce à sa formation, elle enseigne dans le collège du couvent. MgrSchumacher , évêque lazariste du diocèse de Portoviejo (Équateur) écrit aux religieuses d'Altstätten pour demander des sœurs missionnaires pour son diocèse. Elles répondent positivement à l'invitation et sept religieuses dont la sœur Brader partent en 1888 pour l'Équateur sous la direction de Marie Bernarde Bütler puis établissent leur siège à ChoneMarie Charité catéchise de nombreux enfants, elle est ensuite envoyée en Colombie en 1893 pour faire une fondation dans le village andin de Túquerres. Elle continue son action missionnaire bravant les dangers de l'altiplano ou de la forêt amazonienne. Pour faire face au besoin urgent de missionnaires, elle fonde les franciscaines de Marie Immaculée le avec l'aide du Père Reinald Herbrand. Mère Charité crée des écoles spécialement dans les quartiers pauvres et fait en sorte que les sœurs soient bien instruites pour être vraiment efficaces. Elle désire aussi que les religieuses unissent l'action et la contemplation et instaure dans sa congrégation l'adoration perpétuelle. Dès sa mort en 1943, elle est vénérée immédiatement comme une sainte et les fidèles viennent prier sur sa tombe pour obtenir des grâces