Temps ordinaire - 13e semaine
Vendredi 1er juillet 2022
D'innombrables personnes de par le monde, ploient sous le poids du fardeau :
celui de la misère, celui de la violence, celui de la guerre, celui de l'oppression,
de l'exclusion, celui de la maladie, de la souffrance mentale, morale ou physique.
Chacun, chacune, à notre place, nous avons notre "fardeau" à porter.
Jésus ne vient pas nous l'enlever.
Lui-même, comme tout être humain, a porté le fardeau, jusqu'à la croix, jusqu'à la mort et jusqu'à la résurrection.
Ce qu'il veut nous dire, aujourd'hui, c'est qu'il est là, à nos côtés, silencieusement, invisiblement,
mais bien réellement. Nous ne sommes jamais seuls.
Le repos que Jésus nous procure, c'est la paix du cœur, c'est la sérénité de la foi,
c'est la joie d'avoir fait son "métier" d'homme et de femme, avec honnêteté et sérieux.
Nous pensons aujourd'hui à saint Junipero Serra, religieux franciscain,, né à Majorque en 1713,
entré chez les franciscains en 1730, envoyé au Mexique, où il évangélise les populations indiennes,
interdisant aussi aux Espagnols de se mêler des Indiens.
Grâce à sa politique de dialogue, en quatre ans, il apporte la paix aux frontières du Mexique et des États-Unis.
Il meurt en 1784 aux États-Unis, où il a continué son œuvre, sur la côte californienne.
Temps ordinaire - 13e semaine
Jeudi 30 juin 2022
Bienheureux, Raymond Lulle, martyr, Tiers-Ordre franciscain
Cette loi dont parle le psaume, c'est la Loi d'amour que Jésus Christ est venu nous révéler,
pour que nous ayons "la vie en abondance".
Cette loi parfaite qui réjouit le cœur et clarifie le regard, car,
lorsqu'on aime, à la manière de Jésus Christ, on reçoit la joie
et on apprend à regarder les autres avec un regard neuf et aimant.
Nous faisons mémoire du bienheureux Raymond Lulle, un laïc qui, après une vie très mondaine,
à Palma de Majorque, où il est né en 1235, se convertit à l'âge de 30 ans et entra dans le Tiers-Ordre franciscain.
Il mit ses nombreuses connaissances philosophiques, scientifiques et théologiques au service de son idéal :
vivre pour le Christ et le faire connaître, particulièrement chez les Sarrasins.
Il entreprit d'apprendre l'arabe qu'il maîtrisa parfaitement. Il était aussi poète et mystique.
Il fit bien des voyages, notamment en Tunisie, où, finalement,
il fut lapidé et mourut sur le bateau qui revenait vers Gênes, en 1315.
Temps ordinaire - 13e semaine
Mercredi 29 juin 2022
Solennité des saints Apôtres Pierre et Paul
Nous fêtons aujourd'hui les "deux colonnes de l'Église", deux personnalités fortes et contrastées,
au parcours parfois "chaotique" et qui sont pour nous des modèles de sainteté.
Pierre, le téméraire, le spontané, qui reniera trois fois son Maître, mais trois fois lui dira son amour
et son attachement et qui ira, par amour pour Jésus, jusqu'à lui donner sa vie.
Paul, le bouillant et peut-être colérique, l'ardent Pharisien persécuteur
avant de devenir le défenseur vigoureux de l'ouverture de l'Église naissante aux païens.
Entre ces deux personnalités, il y eut parfois du "tirage", des discussions vives et des conflits,
mais c'est leur amour ardent pour le Seigneur Jésus Christ qui les aida à dépasser leurs différents.
Ils sont des modèles pour nous autres :
c'est avec nos tempéraments, nos histoires singulières, nos défauts et nos qualités, que nous faisons "Église". Ayons toujours le goût du dialogue fraternel (même si, parfois, il peut être âpre et conflictuel),
le goût d'avancer ensemble sur le chemin de la communion fraternelle, dans le même amour pour Jésus Christ.
Temps ordinaire - 13e semaine
Mardi 28 juin 2022
Saint Irénée, évêque et martyr
Les disciples, au fur et à mesure de leur vie avec Jésus, découvre peu à peu sa personnalité.
Aujourd'hui, à travers l'épisode de la tempête apaisée, ils s'interrogent.
Quel est-il donc cet homme à qui le vent et la mer obéissent ?
Dans la Bible, seul, Dieu est le maître de la mer et des vents.
Jésus serait-il apparenté au "divin" ?
Peu à peu, à travers les événements, les disciples comprendront que Jésus Christ est,
non seulement un homme comme eux, mais qu'il est prophète et, plus qu'un prophète,
un homme "venant" de Dieu, et le Fils de Dieu lui-même.
Ils ne pourront le découvrir qu'avec la grâce du Saint Esprit.
Alors, ils pourront "relire" tous les événements vécus avec le Christ, comme "révélation" de la divinité de Jésus. Pour nous aussi, nous ne voyons pas la signification des événements lorsqu'on est en train de les vivre :
il nous faut les "relire", les "repasser dans notre cœur",
pour que, avec l'aide de l'Esprit de Jésus, ils prennent une pleine signification....
Temps ordinaire - 13e semaine
Lundi 27 juin2022
Saint Cyrille d'Alexandrie, évêque et docteur de l'Église
Suivre Jésus, c'est l'aventure de toute une vie, et pas seulement pour les prêtres, religieux ou religieuses,
mais pour toute personne qui veut devenir "disciple" de Jésus.
Il y a des choix à faire : qu'est-ce qui va m'aider à prendre la route de l'amour de Dieu et l'amour des autres ?
Qu'est-ce qui va m'entraver, au contraire ? Suis-je esclave de mon confort ou de mon argent ?
Dans les petites choses quotidiennes, il y a ainsi de multiples choix, pas bien "gros", et pourtant importants,
qui vont m'aider ou non à prendre cette route de l'amour de Dieu et des autres,
à prendre cette route de "disciple de Jésus".
C'est une belle aventure intérieure qui me pousse à agir de façon cohérente et significative.
Temps ordinaire - 13e semaine
Dimanche 26 juin 2022
Dans l'évangile de saint Luc, la montée de Jésus vers Jérusalem est très marquée.
Jérusalem est la ville où Jésus sera arrêté, jugé et mis à mort.
Luc nous dit donc, dans ce passage, que Jésus est "déterminé".
Il ne se dérobe pas à ce qu'il l'attend à Jérusalem.
Il prend la route, avec courage, mais, peut-être non sans peur.
Il prend la route avec courage et avec amour.
Sa mission est une mission d'amour : il nous révèle combien il nous aime.
il nous révèle combien son Dieu, son Père, aime l'humanité.
Prenons la route avec Jésus, prenons la route de l'amour, avec détermination.
Nous faisons mémoire aussi, en ce jour, du bienheureux Jacques Haddad de Ghazir,
capucin libanais, né en 1894 au Liban.
On l'a appelé "le nouveau saint Vincent de Paul du Liban", tant il s'est occupé des pauvres.
Il a fondé des fraternités franciscaines séculières
et en 1930 la congrégation des Sœurs franciscaines de la Croix.
qui gère un hospice pour prêtres retraités et infirmes.
Il meurt en 1954.
Temps ordinaire - 12e semaine
Vendredi 24 juin 2022
Solennité du Sacré Cœur de Jésus
Tableau de Alford Soord (XIXe siècle)
"Si l'un de vous a cent brebis et qu'il en perd une, n'abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses voisins et ses amis pour leur dire :
"Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue."
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de conversion." Luc 15, 3-7
En cette fête, nous célébrons la miséricorde dont fait preuve
notre Seigneur Jésus Christ envers chacun, chacune...
Son cœur humain nous révèle le cœur divin du Père.
Sa miséricorde nous révèle l'infinie miséricorde du Père
et la parabole de la brebis perdue illustre merveilleusement cette miséricorde.
Personne ne peut se dire "juste", ou bien alors, il se fait de grosses illusions sur soi-même !
Nous sommes tous et toutes des "brebis perdues" que le Christ vient chercher et ramène au Père.
Nous sommes tous et toutes aimés infiniment par le Christ et par le Père.
Béni soit le cœur de Jésus Christ !