Vendredi 17 août, dans la matinée :
Le temps se couvre, il tonne et voilà que la pluie que nous attendions se met à tomber !!! Mais voilà : aujourd'hui nous recevons la compagnie-théâtre du Gelohann qui doit, à 17h, nous donner une représentation sur "Aliénor d'Aquitaine", dans la cour du monastère.
Louis, le responsable de la compagnie, insiste pour que la représentation ait lieu : mais où trouver un endroit abrité de la pluie et suffisamment grand pour les comédiens ( des jeunes de 14 à 18 ans) et leurs décors ? Après inspection des lieux, nous choisissons le garage, attenant ) la cour. La scène sera nettement plus petite que d'habitude, mais qu'importe, que le fête commence !!!
Voici Louis, comédien professionnel, directeur et fondateur de la Compagnie-Théâtre du Gelohann, basée à Frontenex, près d'Albertville. Chaque année, il emmène des jeunes de 14 à 18 ans, pour une tournée de 15 jours en Dordogne et passe les derniers jours à Bécours d'où il vient assurer une représentation chez nous. C'est lui qui assure aussi la mise en scène.
Première scène : Aliénor, épouse le roi de France et l'on voit le sacre de cette jeune fille de 17 ans... Les comédiens sont au nombre de sept. Tous jouent plusieurs rôles dans la pièce : princes, soldats, servantes, fou du roi ou de la reine, ce qui impliquent des changements de costumes qui doivent se faire très vite. Les costumes, faits par l'épouse de Louis, Raymonde, sont magnifiques. Le scénario, aussi est écrit par Raymonde, comédienne comme son époux.
Le "fou du roi", ou, plus exactement le "fou" d'Aliénor, nous a régalés de ses bonds, de ses discours décalés, de ses déclarations hors-normes...
Chaque comédien interprète plusieurs rôles : ici, les servantes qui commentent avec force ragots les faits et gestes d'Aliénor...
Aliénor et son second mari qui fait d'elle la reine d'Angleterre : avec cette pièce, nous avons ré-appris notre histoire de France ! et redécouvert, Aliénor, féministe avant l'heure et, comme pas mal de femmes du Moyen-Âge, un e femme déterminée, indépendante, cultivée...
Merci à ces sept jeunes comédiens, à ceux et celles qui s'occupaient de la technique, à Louis et Raymonde, à Marie-Odile qui cherche les lieux où ces jeunes pourront représenter leur pièce.
L'an prochain, nous espérons qu'il fera beau, car ces mêmes jeunes rejoueront Aliénor, avec plus de "déploiement" que cette année.