Temps ordinaire - 11e semaine
Dimanche 12 juin 2022
Solennité de la Très Sainte Trinité
Bienheureuse Yolande, Clarisse
C'est Jésus Christ qui, peu à peu, nous fait entrer dans le mystère de la Sainte Trinité.
Il ne cesse de nous parler de son Père : c'est le Père qui l'envoie, c'est le Père qui lui dit ce qu'il lui faut dire aux hommes, c'est le Père dont Jésus est le miroir, l'image.
Lorsque Jésus affirme : "Qui me voit, voit le Père" ou bien "Soyez un comme le Père et moi nous sommes Un",
on sent bien ce lien si particulier entre lui et le Père ;
on sent bien que les liens qui l'attachent au Père sont des liens de communion.
Puis, lorsqu'il parle de l'Esprit, le langage est plus subtil. C'est saint Paul qui décrira le mieux, ces liens de communion entre le Fils et l'Esprit, entre le Père et l'Esprit.
Ce sont les Pères de l'Eglise qui, peu à peu, là encore, préciseront,
en s'appuyant sur les Évangiles et sur les Lettres de saint Paul,
les relations uniques qui régissent la Trinité,
communion d'amour non pas repliée sur elle-même, mais ouverte aux hommes.
C'est inouï que cet Amour qui circule entre le Père et le Fils et qui est le Saint Esprit,
cette communion d'amour nous est ouverte,
nous est offerte et nous accueille pour que nous soyons, à notre tour, des êtres de communion.
Nous faisons aussi mémoire de la bienheureuse Yolande, née en 1235, en Hongrie.
En 1256, elle épouse le duc de Pologne, dont elle eut trois enfants.
Elle fut à la fois une épouse et une mère admirable, bienveillante envers les pauvres et les malades
et contribua à répandre la famille franciscaine dans son pays.
Devenue veuve en 1278, elle entre avec sa fille cadette au monastère des Clarisses de Sandec.
Elle mourut en 1298