Tous les jours, nous nous heurtons aux mêmes questions que celles posées à Jésus :
la guerre en Ukraine et bien partout ailleurs (Yemen, Soudan, Mali, etc...),
la pandémie et son cortège de millions de morts, les accidents, les maladies, la souffrance,
le mal innocent, les catastrophes naturelles, la torture,
les multiples esclavages dont sont victimes enfants, femmes, hommes, etc.
La liste est immense de ces personnes qui ne sont pas "plus coupables que vous et moi".
Jésus ne vient pas expliquer ce mal. Il ne l'expliquera jamais, mais il donne deux pistes :
la première, c'est la conversion personnelle ;
face au mal que nous voyons, entendons percevons et faisons,
commençons par nous-mêmes, laissons-nous transformer par Jésus
(combat de tous les jours contre nos égoïsmes, nos orgueils,
nos replis sur nous, nos petits intérêts, nos vanités...)
la seconde : Jésus va combattre ce mal, il va même le prendre sur lui et le clouer sur la croix,
le mal semblera triompher de Jésus, mais Jésus, en acceptant d'aller jusqu'au fond de la mort,
sera vainqueur du mal et ressuscitera à la Vie. Le mal est vaincu, même si nous ne le "voyons pas".
De même, en combattant, autant qu'il nous est possible, le mal en nous et autour de nous,
nous nous unissons au combat de Jésus.