Une pause de fête en notre marche de Carême nous est offerte par saint Joseph
et il nous est bon de suivre cet homme juste, cet homme "obéissant",
c'est-à-dire "confiant" absolument en la Parole et aux gestes du Père.
Il ne sait pas quelle décision juste prendre après la découverte que Marie est enceinte,
"avant d'avoir habité ensemble".
Le Seigneur lui demande deux choses :
ne pas craindre de prendre Marie chez lui comme épouse,
en lui expliquant que l'enfant vient de l'Esprit,
et de donner lui-même le nom de Jésus à l'enfant que Marie va mettre au monde ;
c'est-à-dire que le Père donne à Joseph le pouvoir paternel vis-à-vis de Jésus.
Joseph s'acquittera admirablement de sa charge :
il sera pour Marie, celui sur lequel elle pourra s'appuyer en toutes circonstances,
celui qui lui assurera un foyer, une tendresse, une confiance absolue.
Quant à la seconde charge, il l'accomplira aussi admirablement vis-à-vis de Jésus.
La première image paternelle qu'aura Jésus, ce sera celle de cet homme, Joseph,
qui, pour lui, reflètera l'image de son Père des cieux.
Faisons donc comme Joseph : acceptons de "prendre chez nous Marie"
et laissons Joseph nous apprendre la confiance totale en Dieu