Temps ordinaire - 17e semaine
Jeudi 28 juillet 2022
"Le royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer,
et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon,
et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde.."
Matthieu 13, 47-53
"Quand nous paraitrons devant le Seigneur,
il y aura, comme dans le filet de pêche, du bon et du mauvais dans notre vie.
Le Seigneur purifiera ce qui est mauvais pour que nous puissions vivre auprès de lui en toute sainteté,
mais si notre vie, n’a été que méchanceté, que comédie chrétienne,
trouvera-t-il assez de bon pour ne pas nous rejeter ?
Dans la miséricorde il y a l’appel a la vérité, il y a l’appel à la conversion, il y a une réelle relation d’amour entre la personne qui demande pardon et celle qui pardonne. La miséricorde de Dieu s’inscrit dans cet amour. Le Seigneur est toujours prêt à nous pardonner nos fautes, et parce qu’il nous aime, parce qu’il veut que nous vivions avec lui éternellement il nous appelle à la conversion, à la sainteté dès maintenant." Passionnistes de Polynésie
Temps ordinaire - 17e semaine
Mercredi 27 juillet 2022
Il y a deux jours, en la fête de saint Jacques,
Paul nous disait que nous portions un "trésor" dans notre cœur, ce trésor étant le Christ Seigneur. Aujourd'hui, l'évangéliste Matthieu nous invite à "rechercher" ce trésor qu'est Jésus Christ et son royaume. Pour le trouver, pour le désirer, pour le laisser vivre en nous,
il faut "vendre tout ce que nous possédons"...
c'est-à-dire qu'il nous faut sans cesse faire des choix,
car les choses, parfois nous "possèdent", nous pouvons en être esclaves
et cela est une entrave pour la recherche de Jésus Christ et de son royaume.
Les choix impliquent toujours que nous laissions quelque chose :
on ne peut tout choisir..
si on choisit un métier, on laisse tous les autres..
si on choisit un mari, une femme, on renonce à tous les autres...
Si on choisit tel ou tel sport, tel ou tel loisir, on renonce aux autres...
Qu'ai-je à "laisser" ? À quoi dois-je renoncer
pour que Jésus Christ devienne le "trésor" de ma vie, la perle fine de mon cœur ?
Nous faisons mémoire en ce jour de la bienheureuse Marie-Madeleine Martinengo.
Née en Italie, à Brescia, en 1687, contre l'avis de son père,
elle entre chez les Clarisses capucines de Brescia en 1705.
Elle y fut maîtresse des novices durant plusieurs années, puis abbesse du monastère
et eut une influence considérable sur les nombreux visiteurs.
Elle se distingua surtout par sa haute contemplation, ses austérités et ses nombreux charismes.
Elle reçut les stigmates du Christ. Elle connut aussi bien des contradictions et des persécutions
qui la poussèrent parfois au désespoir.
Elle meurt de la tuberculose le 27 juillet 1737.
Nous faisons aussi mémoire de sainte Alphonsa, clarisse, première sainte indienne,
née en 1910, dans le Kerala, en Inde.
Dès son adolescence, elle résiste à sa famille qui veut la marier.
Elle entre chez les clarisses enseignantes. Les enfants l'aiment beaucoup pour sa douceur enjouée.
Mais elle contracte une maladie qui la fait longuement et douloureusement souffrir.
Sans jamais se plaindre, elle unit ses souffrances à celles du Christ pour le salut du monde
et meurt le 28 juillet 1946.
Temps ordinaire - 17e semaine
Mardi 26 juillet 2022
Saint Joachim et sainte Anne, parents de la Vierge Marie

"Louons Anne et Joachim pour leur descendance,
car le Seigneur leur a donné la bénédiction promise à tous les peuples."
(Ouverture de la messe de ce jour)
Le pape François a voulu que ce jour soit, chaque année,
la Journée des personnes âgées.
Nous pourrions, aujourd'hui, faire un geste auprès d'une personne âgée :
une visite, un téléphone, un service rendu, un geste d'affection...
Temps ordinaire - 17e semaine
Lundi 25 juillet 2022
Fête de saint Jacques le Majeur, apôtre
Le trésor que nous portons, c'est la Bonne Nouvelle de l'amour de Dieu pour les hommes,
c'est Jésus Christ lui-même qui demeure en nous et que nous avons à "donner" au monde,
comme les apôtres le firent au long des âges et des siècles.
Mais ce trésor inouï, nous le portons dans les "vases d'argile" que nous sommes,
pauvres, fragiles, inconstants, parfois infidèles, comme les apôtres le furent.
Nous ne sommes pas les propriétaires de ce "trésor" qu'est Jésus Christ.
Lui, avec la puissance de l'Esprit veut faire des merveilles,
passant par nos pauvretés, nos faiblesses et nos fragilités.
Rendons-lui grâce pour ces apôtres qui, du milieu même de leurs faiblesses ont su annoncer Jésus Christ,
et marchons nous-mêmes sur leurs traces !
Temps ordinaire - 17e semaine
Dimanche 24 juillet 2023
" Pensez-vous une seconde, dit Jésus, que Dieu (qui est le Père au-delà de tout)
serait moins bon pour vous que le plus aimant des pères et des mères existant en ce monde ?
Si Jésus dit cela c’est que certaines personnes pensaient que Dieu pouvait être source de maladie,
de catastrophe ou de mort, parfois.
Jésus répond que cela n’a pas de sens.
Qu’il est impensable de le voir nous donner quelque chose d’immangeable ou une tentation trompeuse comme un serpent, impossible que Dieu soit source de souffrance et de mort
pour nous comme s’il donnait un scorpion.
Jésus n’en dit pas plus. Il est le prédicateur d’une théologie modeste, fonctionnelle :
il affirme que Dieu n’est jamais source de mal, qu’il répond toujours, à sa façon,
mais toujours bienfaisante. C’est la base.
Cela suffit pour le prier et ne pas craindre de le déranger grossièrement.
Et si nous ressentions colère ou déception, que cela nous fasse cogner plus fort à sa porte,
nous battre et nous cramponner à sa Parole comme Jacob,
prier encore tant que nous n’aurons pas reçu sa bénédiction."(Pasteur Marc Pernot)
Nous faisons mémoire de la bienheureuse Louise de Savoie, née en 1462.
À la mort de son cher mari, en 1490, Louise se dépouille de tous ses biens
et entre dans un monastère de Clarisses, réformé par sainte Colette, à Orbe, en Suisse.
Elle passe de la vie de château à celle d'humble moniale et meurt en 1503
Temps ordinaire - 16e semaine
Samedi 23 juillet 2022
Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe
(Christ de Georges Rouault)
"Avec le Christ, je suis crucifié.
Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi.
Ce que je vis aujourd'hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu
qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi."
(Galates 2, 19-20)
Brigitte est née en 1303, dans une famille princière de Suède.
Elle fut mariée très jeune au prince Ulf dont elle eut huit enfants qu'elle éduqua avec soin.
À la mort de son mari, en 1349, elle se fixa à Rome et entra dans le Tiers-Ordre franciscain.
Peu après sa fille Catherine, devenue veuve, elle aussi, vint la rejoindre ;
elles vécurent toutes les deux dans une grande pauvreté.
Toutefois, Brigitte restait une princesse et entretenait des relations avec des grands de ce monde :
papes et chefs d'État venaient la consulter.
Vers 1360, elle fonda l'Ordre double du Saint Sauveur.
En 1372, elle se rendit en Terre Sainte et mourut peu après son retour le 23 juillet 1373.
"Bénédiction éternelle à toi, Jésus Christ mon Seigneur pour cette heure où tu as souffert sur la croix,
pour nous pécheurs, les plus grandes amertumes et les angoisses les plus extrêmes...
Béni sois-tu, Jésus Christ, mon Seigneur, qui as racheté les âmes
par ton sang précieux et par ta mort sacrée,
toi qui les as miséricordieusement ramenées de l'exil à la vie éternelle."
(extraits d'une prière de sainte Brigitte)