Temps ordinaire - 7e semaine
Mercredi 23 février 2022
Saint Polycarpe, évêque et martyr
Jésus est la porte qui ouvre sur le Père.
Le voir, c'est voir le Père ; l'entendre, c'est entendre le Père ; l'aimer, c'est aimer le Père ;
l'écouter et l'accueillir, c'est écouter et accueillir le Père.
Lui seul peut nous ouvrir le cœur du Père et c'est un cœur miséricordieux.
Rendons grâce pour Jésus, vrai Dieu et vrai homme :
il est le chemin le plus sûr pour aller à Dieu.
Temps ordinaire - 7e semaine
Mardi 22 février 2022
Fête de la Chaire de saint Pierre
Psaume de confiance en Dieu le Père et en Jésus Christ, dans leur commun Esprit,
lorsque l'on traverse difficultés, épreuves, deuils, maladies, souffrances de toutes sortes.
Il est bon de se rappeler la parole de Jésus :
"Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin des temps."
Nous ne le voyons pas, nous ne le sentons pas, mais c'est une vérité, une réalité...
Seigneur, augmente en nous la foi en toi, en ta présence à nos côtés, en tout temps et en toute circonstance.
Temps ordinaire - 7e semaine
Lundi 27 février 2022

Temps ordinaire - 7e semaine
Dimanche 20 février 2022
Tout le long passage d'évangile d'aujourd'hui
nous parle de notre relation à l'autre, aux autres, à chaque personne humaine.
Jésus insiste avec force sur la gratuité de l'amour fraternel,
à l'image du Père qui est "bon pour les ingrats et les méchants"
comme il est bon pour les bons et les reconnaissants, car tous, sont ses fils et filles.
Comment nous dire "enfants de Dieu",
si nous rejetons l'autre, si nous n'aimons que les personnes qui pensent comme nous ou qui nous font du bien ?
Laissons-nous toucher par la Parole de Jésus,
par son invitation à donner sans mesure :
et il nous sera donné sans mesure, bien plus largement encore que dans le pan du tablier !
Temps ordinaire - 6e semaine
Samedi 19 février 2022
Saint Conrad de Plaisance, ermite, Troisième Ordre
Il n'est pas besoin de grands commentaires, n'est-ce pas ?
Nous sommes tous conscients des dégâts que peuvent faire une "langue bien pendue",
surtout si c'est une "langue de vipère".
Un psaume nous fait demander à Dieu "Veille au seuil de ma bouche" !
Que sortent de nos lèvres la bénédiction et la louange, autant qu'il est possible !
Les Pères du désert recommandaient à leurs disciples de discerner,
dans les pensées qui venaient à leur conscience, celles qui étaient dans le droit fil de l'Évangile
et celles qui, au contraire, pouvaient provoquer la colère, la haine, la rancœur, la jalousie, etc..
Ils appelaient cet "exercice" : la garde du cœur.
Apprenons, à notre tour, à veiller au seuil de notre bouche
et à discerner nos pensées avant qu'elles ne viennent à nos lèvres.
Né à Plaisance, en 1290, Conrad aime passionnément la chasse.
Pour rabattre un sanglier, il met le feu dans un fourré et le feu gagne, faisant de grands dégâts.
Il s'enfuit, laissant accuser un pauvre paysan. Apprenant que ce dernier est condamné à mort,
il vient s'accuser du désastre et est obligé de vendre tous ses biens pour réparer les dégâts.
Cela lui ouvre les yeux sur sa vie et sa femme partage son sentiment.
Elle entre chez les Clarisses de Plaisance, tandis que lui opte pour une vie de solitude et de pénitence,
avec la Règle du Tiers-ordre franciscain.
Il se retire en Sicile, dans une grotte.
Beaucoup de personnes viennent solliciter sa prière.
Il meurt le 19 février 1351
Temps ordinaire - 6e semaine
Vendredi 18 février 2022
Sainte Bernadette Soubirous, vierge
Marcher à la suite de Jésus, mettre ses pas dans ses traces,
c'est, inévitablement, renoncer à l'égoïsme, renoncer à la domination sur les autres,
renoncer à garder tout pour soi, renoncer à l'indifférence vis-à-vis des autres...
renoncer à ce "moi" égoïste
pour vivre les joies et les peines de l'amour des autres,
du service fraternel, du don de soi, de la bienveillance et de la miséricorde envers chacun, chacune.
Notre choix de suivre les traces de Jésus, de marcher dans ses pas,
nous conduit à la Vie, à la vraie Vie, c'est-à-dire à Jésus lui-même, puisqu'il est lui, le Chemin, la Vérité et la Vie.
Perdre son égoïsme, cela fait souffrir, certes, c'est une croix à porter,
mais quelle joie de se donner, de se décentrer de soi !
Allez : on essaye ?
sûrs que Jésus est là, à nos côtés, sur le chemin.
Temps ordinaire - 6e semaine
Jeudi 17 février 2022
Bienheureux Luc Belludi, franciscain
Avec le psalmiste, je fais mienne sa prière et sa louange.
Oui, je bénis le Seigneur, je dis toutes sortes de biens et de bienfaits
qu'il ne cesse d'opérer dans ma vie, dans celle des autres, dans la vie du monde.
J'essaie de le "contempler", Lui, l'invisible Présence :
je le contemple dans les gestes de Jésus et dans ses paroles ;
je le contemple dans tout ce qui est beau, vrai et bon ;
je le contemple en moi, puisqu'il m'habite.
Et je lui dis ma foi en son Amour, en sa Miséricorde,
en son écoute des plus petits et des plus pauvres...
Issu de la noble famille des Belludi de Padoue, le bienheureux Luc Belludi,
après avoir fréquenté l' université de Padoue, entra chez les Franciscains de cette ville à 25 ans.
Devenu prêtre, il rencontra saint Antoine de Padoue,
dont il deviendra un fidèle disciple jusqu' à la mort de ce dernier.
C' est pourquoi il fut surnommé Luc de Saint-Antoine.
Il fut aussi le rédacteur de certains sermons ( Sermones ) du saint.
Il mourut le 17 février 1286 fort âgé.
Il est le patron des étudiants italiens, particulièrement au moment des examens.
Temps ordinaire - 6e semaine
Mercredi 16 février
Bienheureuse Philippa Mareri, clarisse
Chaque fois que nous écoutons la Parole,
elle est comme un grain semé dans la terre de notre cœur, dans la terre de notre vie,
labourée par tout ce que je vis, par tous les événements que je traverse.
Mais elle ne peut germer et donner son fruit que si je la mets en pratique,
que je la "fais" par des actes bien concrets, si je l'enfante, en quelque sorte,
par ces gestes quotidiens que sont le travail bien fait, l'écoute de l'autre,
la mesure dans mes paroles, la bienveillance vis-à-vis de moi-même et de mes proches, etc...
grotte où a vécu un certain temps Philppa et ses compagnes
Fille d'un seigneur de la Haute Sabine (Italie),
après bien des conflits avec son père, puis son frère,
Philippa obtient de vivre en recluse avec quelques jeunes filles nobles
d'abord dans une grotte, puis à proximité d'une église.
En 1231, le petit groupe adopte la Règle des sœurs de Saint-Damien d'Assise, les premières Clarisses.
François d'Assise charge le frère Roger de les assister.
La communauté réussira à concilier la louange, l'apostolat et le service des pauvres.
Philippa meurt en 1236.