Un florilège des saints franciscains pour le mois de mai
Le mois de mai est particulièrement abondant en fêtes et mémoires des saints de la famille franciscaine : jugez-en plutôt !
- 1er mai : Bienheureuse Pernelle de Troyes, clarisse (décédée en 1355)
- 3 mai : bienheureux Édouard-Joseph Rosaz (1830-1903), prêtre dans le Piémont, puis évêque, Troisième Ordre Franciscain
- 4 mai : Bienheureux Thomas d'Oléra (1563-1631), frère mineur capucin italien, frère quêteur
- 6 mai : Bienheureuse Marie-Catherine de Sainte Rose de Viterbe (décédée en 1887), sœur franciscaine, missionnaire en Égypte
- 8 mai : Bienheureux Antonin Bajewski (1915-1941), frère mineur franciscain, mort à Auschwitz
- 9 mai : Sainte Catherine de Bologne, clarisse (1413-1463)
11 mai : Saint Ignace de Laconi, (1701-1781) frère mineur capucin de Sardaigne, humble frère quêteur
- 12 mai : Saint Léopold Mandic (1866-1942), frère mineur capucin, il confessera toute sa vie de prêtre, surtout à Padoue.
- 16 mai : Sainte Marguerite de Cortone (1247-1297), troisième Ordre franciscain
- 17 mai : Saint Pascal Baylon, (1540-1592), frère mineur franciscain espagnol, ayant une grande dévotion envers l'Eucharisite
- 18 mai : Bienheureux Stanislas Kubski et Martin Oprzadek, frères mineurs franciscains, morts en déportation à Dachau en 1942
Saint Félix de Cantalice,(1515-1587), frère mineur capucin italien, frère quêteur, ami de saint Philippe Néri

- 19 mai : Saint Théophile de Corte, (1676-1740), frère mineur de l'Observance, qui a vécu en Italie et en Corse
Saint Crispin de Viterbe (1668-1750), frère mineur capucin, frère quêteur, il visite les malades et les prisonniers
Saint Yves, (1253-1303), prêtre, troisième Ordre franciscain, juge intègre, amoureux de la pauvreté
- 20 mai : Saint Bernardin de Sienne (1380-1444), frère mineur de l'Observance, initiateur de la dévotion au Saint Nom de Jésus
- 22 mai : Bienheureux Jean Forrest (1471-1538), frère mineur de l'Observance, martyr en Angleterre
- 24 mai : Bienheureux Jean de Prado (1561-1631), frère mineur franciscain, martyr au Maroc
- 27 mai : Bienheureux José tous y Soler(1811-1871), frère mineur capucin, fondateur de l'Institut des Sœurs capucines de Marie, la mère du Bon Pasteur.
- 28 mai : Sainte Marie-Anne de Jésus de Parédès (1618-1645),péruvienne, troisième ordre franciscain, laïque, aidant les pauvres et les Indiens, offrant sa vie pour sauver sa région de la peste, elle en meurt, deux jours après que la peste ait cessé.
Bienheureux Hercule de Piegaro (mort en 1451), frère mineur de l'Observance, prédicateur infatigable
- 30 mai : Bienheureuse Baptista Varano (1458-1524), clarisse à Urbano, puis à Camerino, grande contemplative
Bienheureuse Marie-Céline de la Présentation (1878-1897), clarisse, issue d'une famille du "quart-monde", non loin de Bergerac, infirme, d'une charité inlassable et d'une grande générosité

Sous le patronage de saint Joseph, une belle rencontre fraternelle...
Le jour de la fête de la vie consacrée, le 2 février,
nous nous étions proposées de nous retrouver pour un après-midi de partage.
Une petite équipe a préparé ce temps et, le 19 mars, à 14h30, toutes les Clarisses, véhiculées, pour les plus handicapées, par deux sœurs de l'Institut Saint Joseph, étaient installées dans leur grande salle à manger, rejointes par deux soeurs Ursulines de Nant et, bien entendu, nos hôtes : la communauté des soeurs, au boulevard de l'Ayrolle.
Après un temps de prière, nous nous sommes présentées brièvement puis nous sommes allées en carrefour de 5 à 6 soeurs partager sur les dix conseils que donne le Pape François dans son exhortation apostolique sur la sainteté. La rencontre s'est terminée par un goûter au cours duquel nous avons échangé avec nos voisines respectives. Heureuses de ce temps de partage et de rencontre fraternelle, nous pensons que cette expérience est à renouveler.
Nous avons fini la rencontre par le chant du Magnificat et une prière à saint Joseph nous fut distribuée.
Voici le refrain du cantique que nous avons chanté au début de la rencontre :
"Dieu t'a choisi,
Que Dieu soit béni !
Fils de David,
Époux de Marie.
Entre tes mains
Le Christ Enfant
A remis sa vie."
Après de bons et loyaux services, depuis 1985, notre chaudière, à bout de course, fuyait de toutes parts et nous étions obligées, chaque jour, d'ajouter de l'eau. il a fallu donc la remplacer.
Lundi 3 décembre, voici les plombiers en pleine manœuvre pour ôter la vieille chaudière :
Il faut la dépouiller de son enveloppe rouge :
et la sortir de la chaufferie :
Dans la même journée est arrivée la nouvelle chaudière que nous avons entreposée dans le garage, à l'abri, avec tous les cartons contenant les accessoires !! Mardi et mercredi, il s'agit de faire rentrer la nouvelle chaudière :
Elle est nettement plus petite que notre ancienne, mais aussi puissante pour chauffer nos gros bâtiments. Merci à l'équipe des ouvriers qui travaillent dur pour avancer au plus vite et nous permettre de nous chauffer dès que possible.
Pendant que les plombiers font les soudures, et il n'en manque pas ! qu'ils vérifient tout, adaptent la cheminée à la nouvelle chaudière, que l'électricien vient aussi faire toute l'installation, puis que toute la chaudière soit "enveloppée" proprement, nous faisons face, avec humour, aux pièces froides et aux chaudes !!! Nous avons sorti tous les radiateurs électriques possibles : des grands et des petits, des ronds et des rectangulaires, des trapus et des élancés pour mettre dans les chambres et les pièces de travail. Les plus gros, prêtés par notre électricien, servent à chauffer le réfectoire et la salle de communauté où nous nous "réfugions" pour chanter l'Office, tant que les travaux ne sont pas terminés. Seule, la messe quotidienne est dite à la chapelle, dans la partie réservée - le chœur - où c'est plus facile de se réchauffer que dans la grande chapelle...
Merci à ceux et celles qui nous soutiennent de leur amitié, de leur aide financière et de leur prière !
Un généreux donateur, qui veut rester anonyme, nous a offert un bel orgue liturgique.
Mardi 27 novembre, nous avons procédé à sa bénédiction, par une célébration très simple mais significative.
Très fraternellement, l'archimandrite de Saint Nicolas de La Dalmeraie est venu bénir notre nouvel instrument.
Après avoir encensé longuement l'instrument et l'avoir aspergé
et dit une prière de bénédiction
un dialogue s'établit entre le célébrant qui chante, par exemple :
"Éveille-toi, orgue, instrument sacré, entonne la louange de Dieu,
notre Créateur et notre Père"
L'orgue répond par une musique appropriée, puis le célébrant continue en chantant :
"Orgue, instrument sacré, célèbre Jésus notre Seigneur, mort et ressuscité pour nous."
L'orgue répond avec un ton qui évoque la résurrection du Christ, etc...
Nous finissons notre célébration par le chant du "Notre Père", puis, successivement,
Sr Marie Emmanuelle, le Père Gabriel et Sr Jacky
nous jouent quelques morceaux
avant d'aller au réfectoire pour un verre de l'amitié !
Nous prions pour notre généreux donateur anonyme !
Le 29 novembre, ce sera la Toussaint de la Famille Franciscaine
Au-delà de saint François et sainte Claire, saint Antoine de Padoue et sainte Élisabeth de Hongrie, saint Padre Pio ou saint Maximilien-Marie Kolbe, il est d'autres saints et bienheureux, plus proches de notre temps que nus voulons vous faire découvrir et que nous fêterons aussi le 29 novembre avec toute la famille franciscaine :
Bienheureuse Angèle Salawa, fêtée le 12 mars : Onzième enfant d'une famille très pauvre, Angèle a 16 ans quand elle accompagne sa sœur à Cracovie pour devenir domestique. Très discrète, elle exerce un apostolat étonnamment fécond dans le monde des servantes et des domestiques. Elle les réunit, les fait prier, les instruit, devenant pour eux un modèle de vie chrétienne.
Elle fait partie du Tiers-Ordre de saint François, appelé aujourd'hui "Fraternité franciscaine séculière". Pendant la première guerre mondiale, la "sainte Demoiselle" assiste les blessés sans distinction de nationalité.
Décédée en 1922, son corps repose dans la basilique saint François de Cracovie.
Bienheureux Léopold d'Alpandeire, capucin, fêté le 9 février.
François Marquez naît le 24 juin 1864 dans la porvince de Malaga en Espagne, à Alpandeire, dans une famille paysanne. Il passe les 35 premières années de sa vie dans une vie "cachée" dans le travail des champs et en famille. En 1894, il décide d'entrer chez les Frères Mineurs capucins et en 1899 il reçoit l'habit sous le nom de Frère Léopold et il devient jardinier dans divers couvents d'Andalousie. Il meurt le 9 février 1956.
Frère Léopold a suivi les traces de Jésus Christ par les chemins de l'humilité, la pauvreté et l'amour de la croix, dans l'esprit de François d'Assise.
Bienheureux Céférino Gimenes Malla, fêté le 4 août, laïc
Céférino naît dans une famille gitane à Fraga, en Espagne, le 26 août 1861. Il devient éleveur et marchand de chevaux et réussit dans les affaires. Très pieux , il rejoint le Tiers-Ordre de saint François.
Il sera reconnu donne "celui qui rétablit la paix",
"l'avocat des pauvres",
"le défenseur des Gitans".
Il enseigne le catéchisme aux jeunes Roms en les entraînant à la prière quotidienne.
Arrêté à 75 ans pour avoir pris la défense d'un jeune prêtre maltraité pendant la guerre d'Espagne, il est fusillé dans le cimetière de Barbarastro, le 9 août 1936.
Il est béatifié par Jean-Paul II le 4 mais 1997.
Il est le saint patron des Roms et des Sinti.

Bienheureuse Sœur Marie-Céline de la Présentation, clarisse, fêtée le 30 mai. Germaine Castang est un modèle pour ceux qui souffrent aujourd'hui de la maladie, de la pauvreté et de l"exclusion sociale. Née le 23 mais 1878, près de Bergerac, elle est la cinquième de 12 enfants, dont plusieurs meurent de tuberculose et de malnutrition. À l'âge de 4 ans, elle est atteinte d'une poliomyélite qui lui laisse la jambe gauche paralysée... À la mort de sa mère, Germaine, qui a 14 ans, la remplace auprès d'un grand frère tuberculeux qu'elle veille jusqu'à sa mort. désireuse de devenir religieuse, Germaine essuie plusieurs refus à cause de son infirmité, avant d'être acceptée au monastère des Clarisses de Talence, où elle prend l'habit le 21 novembre 1896. Atteinte de tuberculose, elle meurt 6 mois plus tard, le 30 mais 1897...; Elle laisse le souvenir de son inlassable charité, de sa profonde piété et de sa grande générosité. Elle est béatifié le 16 septembre 2007.
Bienheureux Frédéric Ozanam, fêté le 10 septembre. Il naît à Milan le 23 avril 1813 ; mais presque toute sa vie se déroule en France.
Il est l'un des fondateurs de la Société de Saint Vincent de Paul pour l'assistance des pauvres et s'engage fortement dans sa diffusion. Professeur à l'université de la Sorbonne, il se distingue par sa science, et, à travers la culture, il défend et communique la vérité de la foi.
Marié, il est un père excellent et fait de sa famille une petite Église. Il vit dans un contact intime avec Dieu et est exemplaire dans la pratique des vertus chrétiennes.
Il meurt à Marseille, après une longue maladie, le 8 septembre 1853.
Frédéric Ozanam est affilié à l'Ordre séculier de saint François par le Ministre Général, peu de temps avant sa mort. Il publia en France la traduction des Fioretti de saint François.
Le samedi 17 novembre, dans quelques jours, nous fêterons sainte Élisabeth de Hongrie, une grande figure de la famille franciscaine.
Sainte Élisabeth de Hongrie, née en 1207, épousa très jeune Louis IV de Thuringe.
Le foyer est très uni et vit déjà l'idéal franciscain qui s'est propagé jusqu'en Hongrie.
Veuve à 20 ans, Élisabeth se donne à Dieu au service des pauvres en qui elle vénère le Christ.
Dans le tableau ci-dessus, nous voyons Élisabeth procurant du pain et de l'argent aux pauvres.
Elle meurt à 24 ans, pauvre et délaissée par sa famille,
mais soutenue par les Frères Mineurs de Marbourg
qui l'avaient reçue dans le Tiers-Ordre franciscain.
Sainte Élisabeth de Hongrie est considérée comme la "patronne" due la fraternité séculière franciscaine
(appelée autrefois Tiers-ordre)
Savez-vous qu'il existe à Millau deux petits groupes qui s'inspirent de la fraternité franciscaine ?
L'un existe depuis près de 50 ans ; l'autre se met peu à peu en place depuis 6 mois environ.
Tous les deux veulent vivre de la spiritualité de saint François et de sainte Claire,
au cœur de la vie familiale, associative et paroissiale.
Ils sont en lien étroit avec le monastère.
Pour de plus amples renseignements, renseignez-vous auprès des sœurs Clarisses
Nous nous sommes presque toutes retrouvées, samedi 27 octobre, à Béziers pour les funérailles de soeur Myriam (il ne manquait que deux sœurs, l'une à l'hôpital, l'autre en session). Pour celles de Millau, ce fut une expédition, notamment pour les sœurs plus âgées, avec leurs cannes ou déambulateurs, mais nous tenions à venir toutes. Nous avons rejoint Sr Anne-Élisabeth et Sr Marie-David, déjà à Béziers depuis le jeudi.
Après une visite au funérarium, où reposait le cors de notre sœur Myriam, nous nous sommes dirigées vers l'église de la Madeleine, l'ancienne paroisse de nos sœurs de Béziers. Nous avons pu retrouver là, les trois sœurs de Béziers qui sont en Ephad à Fonseranes et que des personnes très complaisantes ont pu amener jusqu'à l'église.
La doyenne de notre communauté : Sr Marie de l'Immaculée, à gauche, bientôt 97 ans
en Ephad à Fonseranes,
conduite par un ami
du groupe franciscain de Béziers.
Et, à droite, Sr Marie-Christiane, elle aussi à Fonseranes, accueillie ici par sr Anne-Élisabeth
Et la troisième sœur de Fonseranes, Sr Paule. Un grand merci à celles et ceux qui ont tout fait pour qu'elles puissent venir, malgré leur handicap, à la célébration des obsèques. Toujours de Béziers, mais ermite à Notre Dame de Consolation sr Marie-Joseph qui n'a pas ménagé sa peine pour permettre à nos sœurs de venir à la Madeleine.
La famille de sœur Myriam était largement représentée, dans les premiers bancs et avec nous, ainsi que de nombreux amis.
Notre frère Jean-Claude, franciscain, célébrait, entouré de trois prêtres, bien connus des Bittéroises.

Voici le texte lu par sœur Marie-David au début de la célébration :
"Sœur Myriam
Sœur Myriam est une biterroise et son attachement à Béziers ne s’est jamais démenti même lorsque, le cœur lourd, il nous a fallu quitter le monastère de la rue du Bel air pour rejoindre celui de Millau.
Entrée chez les Clarisses de Béziers à 25 ans, elle s’est employée avec générosité au service de la communauté dans les divers emplois qu’on lui confiait. Ses talents de couturière furent mis à contribution dans l’atelier d’ornements liturgiques et bon nombre de prêtres du diocèse gardent encore quelque aube ou quelque étole qu’elle confectionna. Maîtresse des novices quand arrivèrent les premières congolaises, puis longtemps à l’accueil où bon nombre de biterrois ont bénéficié de son écoute, de sa prière, de ses conseils.
Devenue notre abbesse en 1997, elle a eu l’immense joie d’aller visiter nos sœurs de Kabinda au Congo, mais aussi la douloureuse mission d’organiser la fermeture du monastère, l’entrée de nos sœurs aînées à Fonseranes et notre transfert à Millau. L’accueil que nous y avons reçu n’arriva pas totalement à panser les plaies de son cœur. Elle s’employa à la cuisine et à divers travaux avec son courage habituel ... jusqu’au moment où la maladie qu’elle avait jadis vaincue par deux fois, revint sournoisement au galop. Jusqu’au bout elle espéra la vaincre encore, mais cette fois l’heure était venue d’aller rejoindre son Seigneur et de recevoir la récompense promise au bon serviteur."
Après la célébration et l'inhumation au cimetière, nous nous sommes toutes retrouvées à l'Ephad de Fonseranes :

Autour d'un goûter, nous devisons sereinement, dans la joie de se retrouver toutes ensemble.
Et la photo de groupe !
