Temps ordinaire - 28e semaine
Lundi 10 octobre 2022
Il est bon de reprendre les mots du psalmiste et de louer le Nom de Dieu.
Le Nom, dans la Bible, c'est la personne
Et la Personne de Dieu, le Nom de Dieu, c' est Amour, Miséricorde,
Tendresse, Compassion, Pardon.
C'est un Dieu grand, Créateur du ciel et de la terre,
mais il n'est pas indifférent au pauvre, au petit,
à l'exclu, au sans-voix et sans-pouvoir....
Comment ne pas le louer, le chanter, l'acclamer, l'adorer et le bénir ?
Temps ordinaire - 28e semaine
Dimanche 9 octobre 2022
La fresque ci-dessus illustre bien l'épisode des dix lépreux guéris par Jésus
et du Samaritain qui revient pour rendre grâce,
remercier Jésus, en tombant à ses pieds.
"Jésus leur demande un acte de foi total :
se mettre en route pour le constat de guérison,
alors que leur lèpre est encore là, sous leurs yeux,
qui leur ronge la chair. Ils partent néanmoins, sur la seule parole de Jésus.
Quelques instants plus tard, c’est la guérison, subite,
complète, pour les dix en même temps.
Les dix ont cru ; mais un seul a remercié : le plus pauvre,
le plus méprisé de tous, le seul samaritain de la petite bande de lépreux.
Les neuf ont reçu le cadeau du Christ, et cela leur a semblé normal.
La bonté de Dieu ne les a pas tirés de leur égoïsme ;
ils ont saisi avidement le bienfait, sans entendre l’appel ;
ils n’ont pas compris qu’à travers cette guérison, Jésus leur faisait signe,
que Dieu les libérait pour la louange et le service.
Le samaritain, lui, est revenu, oubliant le constat ;
il est revenu, fou de joie, parlant tout haut et ne cessant pas de remercier Dieu.
Il a pris conscience que le Christ l’aimait au point de le guérir,
et devant cette évidence bouleversante : « Jésus m’a aimé »,
il vient se prosterner aux pieds du Maître,
pour lui dire avec son corps guéri, avec son cœur soudain adouci par la joie,
le merci qui n’est dû qu’à Dieu."
Jean-Christian Lévêque, carme
Temps ordinaire - 27e semaine
Samedi 8 octobre 2022
Écouter la Parole de Dieu, c'est écouter Jésus lui-même,
puisqu'il est la Parole même du Père, son "Verbe" dira saint Jean.
Ce qui suppose de faire silence à l'intérieur de soi-même,
à l'exemple de la Vierge Marie, pour ne pas être "encombré" de soi-même
afin de recevoir cette Parole créatrice, recréatrice,
Parole d'Amour et de Miséricorde.
Cela exige aussi que nous laissions cette Parole, Jésus,
prendre toute sa place en nous, germer, pousser,
nous orienter, nous conduire et nous mener
à des actes d'Amour, de Miséricorde, de Pardon.
C'est cela "garder la Parole", c'est l'incarner dans notre vie en actes et en vérité.
Temps ordinaire - 27e semaine
Vendredi 7 octobre 2022
Notre-Dame du Rosaire
(céramique à Assise)
Aimons reprendre les paroles de l'ange Gabriel en saluant Marie.
Aimons aussi redire avec elle son Oui au dessein de Dieu sur elle,
sur nous, sur chaque personne,
car les desseins de Dieu sont toujours des desseins d'Amour,
de Miséricorde et de Salut.
Marie peut nous apprendre à prier
et elle peut nous apprendre à dire "oui" au dessein du Père,
comme elle-même a appris à Jésus à prier et à faire la volonté du Père.
Temps ordinaire - 27e semaine
Jeudi 6 octobre 2022
Fête de sainte Foy vierge et martyre

(icône de sainte Foy d'Agen et de Conques)
Sainte Foy
Pendant l’occupation romaine, les persécutions contre les chrétiens
sont particulièrement importantes à la fin du IIIème siècle.
A Agen, c’est à cette période que naît Foy (Fides)
qui appartenait à une très riche famille gallo-romaine.
Elle avait été instruite des vérités de la foi par sa nourrice
qui lui inspire l’amour de Jésus-Christ.
Elle reçoit le baptême, puis mène une vie exemplaire, aidant les plus pauvres.
La légende veut que ce soit son père qui la dénonça à Dacien, proconsul romain,
qui la fit paraître à son tribunal puis décapiter à l’âge de 13 ans (le 6 octobre 303).
Le nom de Foy est associé à celui de Caprais et bien d’autres jeunes chrétiens qui,
proclamant leur foi en Dieu en opposition aux croyances des occupants romains,
sont mis à mort.
Le corps de sainte Foy fut enseveli à Agen dans la petite église du Martrou
(lieu du martyre en langue d’oc) puis au XIème siècle
ses reliques furent transférées à Conques où les miracles se multiplièrent.
Nous faisons aussi mémoire de sainte Marie-Françoise des Cinq Plaies
Anne-Marie Gallo naît à Naples en 1715 et se distingue très tôt par sa piété.
Elle refuse un riche mariage à l'âge de 16 ans et entre dans le Tiers-Ordre franciscain,
malgré l'opposition de son père.
Elle consacre son temps aux pauvres et aux malades
et à une vie mystique intense,
marquée par une dévotion très forte à la Passion du Christ.
Elle reçois les stigmates de la Passion et meurt le 6 octobre 1791
Temps ordinaire - 27e semaine
Mercredi 5 octobre 2022
"Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda :
"Seigneur, apprends-nous à prier..." Il leur répondit :
"Quand vous priez, dites, Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes,
nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation." Luc 11, 1-4
Jésus, dans l'évangile de Luc,
se tient en prière dans les grands moments de sa vie :
au baptême, à la Transfiguration, avant de choisir ses disciples
et à Gethsémani, au moment de l'agonie.
Mais, c'est sans cesse que Jésus reste en communion avec son Père,
car c'est cela aussi la prière,
c'est rester en relation intime, en communion d'amour avec le Père.
Quand on aime, on tend vers la "communion" avec l'être aimé.
Jésus dira : "Ma nourriture c'est de faire ce qui plaît au Père".
Entrons dans la prière de Jésus,
glissons-nous dans sa prière,
et apprenons de lui à être en communion avec le Père,
son Père et notre Père.
Temps ordinaire - 27e semaine
Mardi 4 octobre 2022
Solennité de saint François d'Assise,
fondateur des Trois Ordres (Franciscains, Clarisses et Fraternité séculière)
Cette fresque représente "Frère François", pas encore canonisé (il n'y a pas d'auréole et il est appelé simplement "Franciscus", François)
Que retenir de sa vie et de son message ?
Son attachement à la Personne de Jésus Christ,
rencontré, à la fois dans le pauvre lépreux
que François a croisé sur sa route au début de sa conversion,
et dans le Crucifié-Ressuscité peint dans la chapelle de Saint-Damien
François, à la suite de Jésus, s'est fait un cœur fraternel,
particulièrement envers les plus pauvres, les plus petits, les exclus de son temps.
Au fur et à mesure des années, son cœur fraternel s'élargira aux dimensions de l'univers,
jusqu'à Frère Soleil, Frère Feu, Sœur notre Mère la Terre
et notre Sœur la mort corporelle, sans oublier notre Frère le Sultan,
qu'il rencontra à Damiette, en plein cœur de la croisade.
Au fur et à mesure des années,
il approfondira sa relation au Crucifié-Ressuscité
jusqu'à demander "d'éprouver dans son corps et dans son âme
l'amour infini qui a poussé Jésus à aller jusqu'à donner sa vie
et la souffrance endurée par le Christ sur la croix,
par amour pour nous."
Et ce seront les "stigmates" du Christ,
imprimés dans son corps et dans son âme, quelques années avant sa mort.
Il n'a voulu vivre que l'Évangile,
nous traçant aussi cette voie de l'amour du Christ et de l'amour fraternel et universel.
Temps ordinaire - 27e semaine
Lundi 3 octobre 2022
Cette céramique de sœur Caritas Müller, illustre l'évangile de ce jour
où à la question d'aimer son prochain et "qui est mon prochain",
Jésus répond par la parabole du Bon Samaritain.
C'est la Trinité tout entière qui est ce Bon Samaritain vis-à-vis de l'humanité,
représentée, dans la céramique, par cet homme blessé que le Père tient en ses bras,
dont le Fils lave les pieds et que l'Esprit réchauffe de sa flamme d'amour.
Si nous vouons apprendre à aimer, contemplons le Fils, notre Seigneur Jésus Christ,
dans chacune de ses rencontres et dans sa relation à son Père.
Si nous voulons apprendre à aimer, écoutons Jésus nous parler du Père.
Si nous voulons apprendre à aimer, laissons-nous saisir par l'Esprit du Père et de Jésus,
laissons-nous guider par Lui.
Nous faisons mémoire du bienheureux Antoine Chevrier, né à Lyon en 1826, prêtre en 1850.
Il se met au service des plus pauvres. C'est dans ce service que naît l'idée
de former des prêtres séculiers vivant spécialement la pauvreté et la vie commune.
Ils seront affiliés au Tiers-Ordre franciscain.
Il est un prêtre donné totalement aux autres, aux plus pauvres.
Il meurt le 2 octobre 1879